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Libérer Gbagbo ou ouvrir la porte de pandore au « djihadisme » négro africain: Où sont les amis d’hier du président panafricain GBAGBO ?
Publié le mercredi 10 fevrier 2016  |  Le Canard de la Venise
CPI
© AFP par DR
CPI : l’ex Président ivoirien Laurent Gbagbo devant les juges
Mardi 19 février 2013. La Haye. L’ancien président ivoirien comparait à la Cour pénale internationale (CPI), pour crime contre l’humanité.




D’accord ! Je me rappelle le titre du film : « En politique, l’amitié est votre pire ennemie ».
Si la démocratie n’est pas ancrée dans nos valeurs sociétales profondes, elle engendre des démons et des terroristes légaux. En effet, la vie continue même si Laurent Gbagbo ou Charles Blé Goudé meurent. Les cimetières sont remplis d’indispensables. Mais le cas de la côte d’ivoire, où le virus d’ingérence n’a pas été bien maitrisé par les grands professeurs du monde, est une autre équation à résoudre. On tue et on tuera des humains pour des intérêts des peuples aux dépens d’autres peuples, mais l’évolution de la société a placé des lignes rouges pour essayer de se différencier des autres animaux de la terre.
Nul n’est parfait sur cette terre. Néanmoins, les niveaux de faute doivent suivre une toute petite logique humaine. Le président Gbagbo a eu tort de résister pour l’Afrique. Il s’est préparé depuis des années pour enfin être la tête du peuple de Côte d’Ivoire. Il a aussi développé des stratégies profondes pour rentrer en résistance face aux chocs économiques mondiaux du capitalisme néocolonial. Il a essayé d’utiliser la démocratie à l’européenne pour arriver afin à tourner la page. Mais hélas ! Ils sont plus avertis que nous car eux aussi ont utilisé la même méthode : diviser pour mieux régner. On oppose le père au fils, les frères africains entre eux, la femme contre le mari, le mariage forcé aux origines européennes pour exacerber les complexes des nègres…. Des études profondes sont menées sur plusieurs périodes pour savoir la pensée du nègre, sa façon de manger, sa façon de traiter les relations sociales, sa politique, son rythme de changement de comportement,…. Ces études, dans les universités extérieures, ont tué dans l’œuf les réflexions des vraies universités africaines.
Maintenant, comment poursuivre ce djihadisme économique contre les peuples ? C’est en ce moment que nos erreurs, les erreurs de Gbagbo sont utilisées contre lui pour dire comment un frère peut tuer un autre frère du Nord ? Comment dire qu’on est du Sud ou du Nord ? Ce sont ce qu’on appelle en philosophie, des vérités formelles et non scientifiques qui prévalent désormais. Le montage est obligé d’être une réussite car les medias sont là pour cela, et les résistants ne sont plus nombreux ou n’ont pas compris que le caméléon change de couleur selon les drapeaux des pays puissants. Quelqu’un a dit que les présidents africains sont tous des dealers d’erreurs. Pour cacher leurs erreurs du passé, il faut qu’ils commettent d’autres erreurs contre leur peuple, en vue même de pouvoir continuer à gouverner. Dans tout ça, la jeunesse africaine fragilisée ne comprend rien et se fait instrumentaliser par des extrémismes. Ce procès à la CPI donne l’impression d’un nazisme moderne d’extermination de la jeunesse africaine en lui retirant l’espoir de vivre en paix. L’être humain est sauvé par son orgueil propre, comme dit un penseur quelque part. Heureusement, pour le moment on s’aime. Cette compression a une limite et si le procès à la CPI ne s’arrête pas, il fera un « djihadiste » négro-africain par heure, alors calculer le nombre de djihadiste résistant durant les trois ou quatre années annoncées. « Moi aussi je suis l’Amérique ! » disait un autre résistant dans l’âme.
Dans tout ça, où sont les amis d’hier de Laurent GBAGBO ? Oui la position du sud-africain sorti des griffes de l’apartheid, Thabo M’Beki et de ses deux anciens présidents est connue. Ils ont demandé la libération des deux prisonniers politiques historiques de la CPI. Mais où sont les autres ? Même s’ils avaient conseillé celui-ci de rendre le pouvoir et malgré sa supposée victoire. Les amis étaient nombreux autour du panafricaniste dont certains sont devenus chefs d’Etat. Mais pourquoi ils ne disent rien de ça au sommet de l’UA. Eux aussi sont devenus des dealers d’erreurs. Leur sort est-il scellé par les actes du passé ? Ou tout simplement c’est un manque de courage que la jeunesse africaine, mal formée et mal informée, prendra en rentrant en résistance déviée, en allant vers un djihadisme qu’elle ne comprend même pas. Qui minimise cette jeunesse ? Je vous le dis, en vérité, si vous n’arrêtez pas ce procès on ne va attendre les autres procès de l’au-delà.
Une sortie est encore possible, c’est la voix des panafricains par tous les moyens : dans les villes et dans les campagnes, ils doivent se lever et éviter d’affronter les prémisses de la troisième guerre mondiale. Ulliminati, Franc-maçonnerie, Georges Soros, Goldmanschahs ou autres, la fin est toujours possible pour chaque acte, un jour. Non, le Vatican n’est pas un Etat ‘’christianiste’’, mais un Etat catholique ! Mais daesh, ce mauvais terroriste, est un Etat islamique ! Vous ne voyez pas la différence ?
Vive la résistance des peuples ! « Nan laara, an saara »

SDF
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