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Commission de l’union européenne à Bamako : Le conseiller politique, M. Andrzej BIELECk, dément tout embargo de son organisation sur les armes au Mali
Publié le lundi 15 fevrier 2016  |  Infosept
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© Autre presse par DR
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Suite à la publication dans notre livraison N° 87 du Lundi 08 février 2016 (P.4), de l’interview de M. Bakary DIAWARA dit YANKEE, armurier Import-Export à Bamako, et compte tenu de l’intérêt que la question de l’embargo a suscité auprès de nos lecteurs, nous avons tenté d’avoir la version des faits et plus de précision auprès de la Commission de l’Union Européenne à Bamako. Ainsi, joint au téléphone par notre directeur de publication, le conseiller politique M. Andrezej BIELECK, dément catégoriquement tout embargo de son organisation sur les armes au Mali.

Il reconnaît cependant que l’Union Européenne s’était effectivement alignée sur la positon de la CEDEAO, qui avait mis un embargo sur les importations d ‘armes à destination du Mali, suite au coup d’Etat du 22 mars 2012. La question que nous tenterons dans nos prochaines publications d’éclaircir est celle de savoir si la CEDEAO mis effectivement fin à son embargo et comment ? Et techniquement comment à l’époque l’UE s’était alignée sur cette question ?

Parce que si c’était des correspondances qu’elle avait envoyées à ses différents fabricants et fournisseurs d’armes pour leur interdire de vendre des armes au Mali, il faudrait bien qu’après la levée de l’embargo qu’elle leur envoie à nouveau des correspondances pour les autoriser à nouveau de reprendre leurs commerces avec le Mali et les maliens. M Diawara, notre source est formelle dans son interview. Selon ses propos depuis 2012 il n’a pas pu importer un seul fusil de ses fournisseurs vers le Mali. Nous tenterons donc, si nous y arrivons d’obtenir de la CEDEAO et l’UE, d’autres interviews sur la question, et si possible, copie de tout document officiel qui pourrait prouver la levée de leur l’embargo sur les armes a destination du Mali.

La Rédaction

redaction@journalinfosept.com

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2ème édition de la journée mondiale de la couverture maladie universelle

La Direction Nationale de la Protection Sociale et de l’Economie Solidaire (DNPSES) a célébré, le jeudi 11 février 2016 à l’Azalaï hôtel Salam de Bamako, la commémoration de la 2ème édition de la journée de la Couverture Maladie Universelle (CMU), qui est célébrée le 12 décembre de chaque année. Son objectif est de renforcer les compétences des acteurs dans le cadre de l’opérationnalisation de la CMU. La cérémonie présidée par Samba Alhamou Baby, Segal du Ministère en chargé de la Solidarité a eu lieu en présence de Mohamed Bassirou Traoré, Directeur National de la DNPSES ainsi que plusieurs autres personnalités. Selon Mohamed B. Traoré, la CMU consiste à veiller à ce que l’ensemble de la population ait accès aux services préventifs, curatifs, de réadaptation et de promotion de la santé dont elle a besoin et à ce que ces services soient de qualité suffisante pour être efficace, sans que le coût n’entraine pas des difficultés financières pour les usagers. Le Mali a un progrès considérable dans le domaine de la CMU mais le défi à relever reste encore énorme. Parce que selon une enquête menée en 2013, le taux de couverture nationale est seulement 4,1%.

Le thème, «situation des Droits de l’Homme au Mali depuis janvier 2012 : avancées et défis » au cœur du 9ième congrès de l’AMDH

L’Association Malienne des Droits de l’Homme (AMDH) a tenu le samedi 13 février 2016 au patronat du Mali son 9ième congrès ordinaire sous le thème : «situation des Droits de l’Homme au Mali depuis janvier 2012 : avancées et défis». Présidée par Madame Sanogo Aminata Mallé, ministre de la Justice, des Droits de l’Homme et Garde des Sceaux, cette rencontre s’est déroulée en présence de plusieurs personnalités dont M. Florent Geel, directeur du Bureau Afrique de la FIDH et de Me Moctar Mariko, président de l’AMDH. Faut-il le rappeler, ce congrès se tient dans un contexte marqué au Mali, de 2012 à nos jours, par de graves violations des Droits de l’Homme, des atteintes et restriction aux libertés fondamentales. Et aussi par la problématique de l’inexécution des décisions de justice, la lenteur dans les procédures judiciaires, l’injustice, la problématique du foncier, l’accès insuffisant aux services sociaux de base pour certaines populations, le chômage et la pauvreté. Madame Sanogo Aminata Mallé, ministre en charge de la Justice et des Droits de l’Homme a, après avoir souligné que «de sa création à nos jours, l’AMDH a été de tous les combats de la dignité humaine», déclaré s’engager à mettre un terme aux nombreux disfonctionnements constatés dans les procédures judiciaires.

Le programme WISE lancé pour soutenir 3 320 femmes et filles dans les localités de Gao, Tombouctou et Ménaka

La Coordination des Associations et des ONG Féminines du Mali (CAFO) avec le soutien financier de Mercy Corps, une organisation Humanitaire qui travaille au Mali depuis 2012, a procédé, ce samedi 13 février 2016 au Centre Aoua Keita de Bamako, au lancement officiel du programme WISE. La cérémonie de lancement s’est déroulée en présence de Mme Oumou Touré, présidente de la CAFO, de Mme Allison Hugghs, Directrice Nationale de Mercy Corps ainsi que de plusieurs autres personnalités. Le programme WISE compte soutenir 3 320 femmes et filles à mener un changement pacifique dans les régions affectées par le conflit de Gao et de Tombouctou en mettant en œuvre une gouvernance et de systèmes économiques inclusifs. Le coût total du programme s’élève à plus de 96 millions de nos francs et pour une durée de 16 mois. Il créera des opportunités pour les femmes et les filles pour leur assurer un futur pacifique et productif au sein de leurs communautés.

Source : Inf@sept
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