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Détournement des frais de location des magasins aux Halles de Bamako : Mme Sangaré Nana Coulibaly de la Cafo à l’index !
Publié le mercredi 17 fevrier 2016  |  Le Reporter
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© aBamako.com par mouhamar
Visites des ministres au site de recasement des commerçants sinistrés suite aux incendies.
Bamako, le 05 mai 2014 aux Halls de Bamako. Trois ministres ont visité cet après-midi le site de recasement des commerçants sinistrés suite aux incendies dans les halls de Bamako.




Il y a des gens qui ne pensent qu’à leur propre personne, qu’à leurs propres intérêts au détriment de la majorité, et qui ne pensent qu’à détruire ce qui appartient aux autres. Comme Mme Sangaré Nana Coulibaly, secrétaire aux affaires économiques de la Coordination des associations et Ong féminines du Mali (Cafo).
Cette dame a eu le toupet de tenir une réunion secrète pour s’attaquer à la Cafo. Avec d’autres femmes, elle avait envisagé de saboter les activités de la Cafo. Certaines dames contactées par ses soins pour mener ces actions de subversion ont tout simplement décliné son offre. Ce n’était guère suffisant pour entamer le zèle de la subversive Mme Sangaré Nana Coulibaly, qui entendait mettre en œuvre sa machiavélique œuvre.
Dans une tentative d’explications, elle raconte : «Il faut le dire, la Cafo vit en ce moment un problème de communication ; ce qui crée des sentiments de frustration entre nous. Les activités se déroulent sans les membres de la Cafo. En plus, le mandat du bureau a pris fin en 2012. Depuis cette date, le bureau vit donc dans l’illégalité. Nous voulons un changement à la Cafo pour la continuité d’une mission légale de la vie de notre association. Je signale que le mandat du bureau de la Cafo a été porté à 5 ans, renouvelable une seule fois.»
Ce auquel une militante de la Cafo rétorque par ces interrogations : «Hé bien, Mme Sangaré, c’est aussi simple. Pourquoi alors rester dans le bureau exécutif de la Cafo dont le mandat est fini ? Pourquoi vous continuez à émarger à la Céni ? Pourquoi continuez-vous à représenter la Cafo au Groupe suivi budgétaire ? Pourquoi vous vous présentez partout au nom de la Cafo, alors que vous ne venez plus rendre compte de vos activités, que vous n’êtes pas à jour de vos cotisations ?»
Avant de poursuivre : «On peut dire que tout cela s’inscrit dans le cadre des dysfonctionnements de la Cafo. Mais Mme Sangaré Nana Coulibaly n’a aucun droit de détourner les biens de la Cafo, de faire des imitations de signatures, de prendre de l’argent au nom des femmes du Mali, sans rendre compte à la structure. C’est elle qui veut prendre la tête de la Cafo, alors qu’elle fait main basse sur les magasins des femmes aux Halles de Bamako, il y a bientôt 10 ans, dans une gestion calamiteuse ?»
Last but not least : «Des centaines de millions de Fcfa ne sont pas reversés à la BHM, alors qu’elle (Mme Sangaré Nana Coulibaly) est la seule à toucher de l’argent des femmes. Face aux non remboursements cumulés, un huissier de justice a été engagé par la Cafo pour qu’il veille au bon fonctionnement. C’est ainsi que toutes les femmes qui ont des magasins de la Cafo payent directement à la banque, au lieu de donner l’argent à Nana. Tout cela, pour limiter les dégâts. Et dire que les autres responsables de la Cafo, ne pouvant régler les arriérés de millions de Fcfa détournés par Mme Sangaré Nana Coulibaly, sont en train de voir comment les éponger. D’ici là, les magasins de la Cafo sont en train d’être récupérés un à un de la gestion catastrophique de Nana».
Notre interlocutrice affirme en outre que les femmes bénéficiaires de ces magasins aux Halles de Bamako sont sur le pied de guerre. Et de s’étonner en ces termes : «C’est cette dame qui mène une cabale contre notre présidente, Traoré Oumou Touré, pour être à la tête de la Cafo ; elle qui vole les autres femmes, elle qui n’est jamais présente au niveau du siège, c’est absurde !»
Notre vis-à-vis s’exclame ainsi : «Chaque fois qu’il s’agit d’appliquer les textes de l’association, il y a des femmes qui interviennent pour calmer le jeu. Cette fois-ci, la banque ne veut pas calmer le jeu, elle veut être payée. Que Mme Nana s’exécute ! Et au plus vite !»
Sinaly KEÏTA
Source; le Reporter
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