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Attaque du camp de la Minusma à Kidal : la Guinée pleure ses morts
Publié le mercredi 17 fevrier 2016  |  studiotamani
Hommage
© aBamako.com par A.S
Hommage aux casques bleus guinéens tués
Le Tchadien Mahamat Saleh Annadif, patron de la force onusienne déployée au Mali, la Minusma, rend hommage aux casques bleus morts vendredi à Kidal, ce mercredi 17 février 2016 à Bamako.




Le bilan des victimes de l'attaque de la base de la Minusma s'est alourdi.Sept Casques bleus du contingent guinéen, dont trois femmes, ont été tués lors de l'attaque jihadiste le 12 février dernier à Kidal,

selon un nouveau bilan de source militaire au sein de la Mission de l'ONU. La dernière victime qui avait été transportée à Dakar a succombé à ses blessures. Les corps ont été rapatriés ce mercredi en Guinée. Sept Casques bleus du contingent guinéen de la force des Nations unies au Mali, dont trois femmes, ont été tués lors de l'attaque jihadiste du 12 février dernier. Ce bilan a été communiqué à l'AFP par une source militaire de la Minusma. La dernière victime est une femme. Elle avait été transportée très grièvement blessée à Dakar.
Ce décès porte à trois les victimes de l'attaque au sein du contingent féminin. Le bilan précédent faisait état de six tués parmi les soldats guinéens sans indication de sexe, et d'une trentaine de blessés. Les corps des Casques bleus tués seront rapatriés ce mercredi, accompagnés par le chef de la Minusma, Mahamat Saleh Annadif.
C'est la première fois que le représentant de la Mission de l'ONU accompagnera dans leur pays d'origine les dépouilles de Casque bleus tombés au Mali. L'attaque qui a visé le camp de la Minusma a été revendiquée par le groupe jihadiste Ansar Dine de l'ex-chef rebelle touareg Iyad Ag Ghaly.

La mort des sept soldats vendredi dernier à Kidal porte à neuf le nombre des militaires guinéens morts dans le cadre de la Mission de l'ONU au Mali. En Guinée, les corps des victimes de l'attaque de Kidal ont été accueillis avec tristesse et consternation. Cependant, les populations guinéennes restent mobilisées derrière le Mali face au terrorisme ». Selon elles, « il n'est pas question de céder à la barbarie du terrorisme ».
Sayon Kourouma est journaliste à la télévision guinéenne « Chérie TV ». Il a été joint au téléphone par Issa Fakaba Sissoko :
« C'est avec consternation et amertume que les Guinéens, surtout ceux de Conakry, ont accueilli cette nouvelle. Depuis l'annonce de la nouvelle de leur mort, les autorités ont décrété d'abord trois jours de deuil national. Au niveau de la radio nationale il y a eu la diffusion de musique funèbre. Chez nous les médias privés, il a eu des émissions spéciales sur la mort desdits soldats. Et aujourd'hui, les Guinéens attendent l'arrivée de ces soldats qui ont trouvé la mort à Kidal. La consternation est donc totale. On a rencontré tout de suite les familles de ces disparus, qui sont venues dans la base militaire de Limbaya, dans la commune de Matoto pour accueillir les corps des victimes. On le rappelle quand même, le Mali a soutenu la Guinée dans des conditions difficiles. On a vu également que ces deux peuples sont liés par l'histoire. Ce n'est pas parce qu'il y a eu des soldats morts à Kidal que la Guinée va demander le retrait de son contingent. Je ne pense pas que les Guinéens ont cette mentalité ».
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