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Rébellion touareg au nord du Mali : La Déloyauté du Président Blaise COMPAORE envers le Mali décelé avec preuves
Publié le vendredi 19 fevrier 2016  |  CARREFOUR
Crise
© aOuaga.com par AS
Crise Malienne : Ouverture des négociations entre Bamako et groupes touareg
Samedi 08 juin 2013. Ouagadougou. Les négociations entre le pouvoir malien et les rebelles touareg qui occupent Kidal, dans le nord-est du pays, se sont ouvertes sous l’égide de la médiation burkinabè




Le Général DIENDERE, un officier très expérimenté a servi deux présidents du Faso entre 1983 et 2014 à savoir Thomas SANKARA et Blaise COMPARORE à des postes de responsabilités très élevées.
Le peuple Burkinabé a chassé le Président Blaise en octobre 2014, pour avoir voulu changer une énième fois la constitution du Faso. Depuis le départ de ce dernier en exil en Côte d’Ivoire après avoir été exfiltré par les troupes spéciales françaises basées à Ouaga, le Général DIENDERE est resté presque orphelin, et s’attendait tôt ou tard à ce que son régiment soit démantelé par le régime de transition.Ce démantèlement allait mettre sa carrière en danger. Au mois de septembre 2015, le Chef du gouvernement le Colonel Yacouba SIDA.
Premier ministre a proposé la dissolution du Régiment de la Sécurité Présidentielle (R.S.P) Commandos dont il est non seulement issu, mais était aussi le numéro deux de ce corps d’élite. DIENDERE a senti sa vie et sa carrière menacées du fait que les enquêtes menées par la transition sur la mort du Président Thomas SANKARA le soupçonnaient comme étant l’exécuteur de cette ignoble mission.
Pour parer à toute éventualité. Il a perpétré un coup de force, contre la transition. Il a été obligé sous la pression du peuple Burkinabé et celle de l’armée d’abandonner le pouvoir. Ensuite il fut arrêté malgré que certains Chefs d’Etat de la CEDEAO et la France voulaient lui octroyer une amnistie et un exil doré en Côte d’Ivoire auprès de son patron Blaise COMPAORE. C’est ainsi le Président de la transition a ordonné à l’armée Burkinabé de procéder au désarmement rapide du R.S.P.
Lors de ce désarmement, de grandes quantités de plusieurs types de fusils d’assaut allant des Kalachnikovs aux fusils avec lunette et vision nocturnes de fabrication française, des BRDM, plusieurs types de mines, des lance-rockets, de gilets pare-balle, des radios de transmission de très hautes fréquences de fabrication française et environ une centaine de 4x4 Land-Criser Pick-up ont été reconnues comme ne faisant pas parties de l’arsenal du RSP mais destinés au MNLA. Tout cet arsenal a transité par le port de Tema au Ghana pour le Burkina Faso en attendant d’être expédié à Kidal.
La reconnaissance par le RSP de cet arsenal comme faisant parti de la dotation militaire du MNLA, constitue la preuve de l’appui apporté par le Président Blaise COMPAORE au MNLA sur instruction de la France.
Les maliens ont douté longtemps, de la loyauté de Blaise COMPAORE envers le Mali de par ses prises de position en faveur des groupes armés du nord dans e règlement de la crise du nord en 2012. La preuve de cette déloyauté envers le Mali, c’est d’avoir dans sa mission de médiation confiée à lui par les chefs d’état de la CEDEAO sur instruction de la France, mis à égalité une rébellion animée plutôt par des Terroristes que des Touareg maliens et le Gouvernement malien.
IBK dès sa prise de fonction et après la débâcle des FAMA à Kidal a bien fait de transférer les négociations à Alger, bien que l’Algérie aussi soit un pays ami et ennemi du Mali à la fois parce qu’elle est juge et partie.
Egalement, il y a des preuves qui montrent que des experts français ont maintes fois séjournés à Ouaga en compagnie des rebelles Touareg pour les conseiller dans le sens d’une autonomie totale à défaut de l’indépendance tant voulue et souhaitée.
Le Président Blaise a participé selon nos sources à plusieurs de ces rencontres nocturnes à Ouaga. C’est donc plus d’un an après sa chute que les langues des responsables Burkinabé commencent à se délirer.
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