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La présence militaire française au Mali est-elle nécessaire ?
Publié le vendredi 19 fevrier 2016  |  la-croix.com
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© République Française par Dr
lancement de l`opération militaire en appui des forces armées maliennes baptisée Serval




Le premier ministre Manuel Valls entame une visite officielle, jeudi 17 février, au Mali, avant de se rendre, samedi 20 février, au Burkina Faso. Ces deux pays de la bande sahélo-saharienne ont récemment été frappés par des attentats djihadistes. Des troupes françaises y sont déployées dans le cadre de l’opération Barkhane. Une mission qui a pris la suite de l’opération Serval lancée au Mali en janvier 2013.

Des soldats de l’armée malienne accompagnés de soldats français patrouillent à Tombouctou, en juin 2015, dans le cadre de l’opération Barkhane. ZOOM
Des soldats de l’armée malienne accompagnés de soldats français patrouillent à Tombouctou, en juin 2015, dans le cadre de l’opération Barkhane. / PHILIPPE DESMAZES/AFP

« L’armée malienne a encore besoin d’être épaulée par la France »

Ibrahim Touré, coordinateur de l’Observatoire des droits humains et de la paix de Gao et directeur d’école

A Gao, la présence militaire de la France nous va droit au cœur. Personne, ici, n’oublie ce qu’on lui doit. En 2013, nous l’avons accueillie avec bonheur et soulagement. Elle nous a délivré des ennemis de la paix, de ces bandits qui tenaient la ville et qui nous terrorisaient. Sans elle, nous serions toujours sous leur coupe. Qui s’est mobilisé, qui a exposé sa vie pour nous en débarrasser ? Qui est venu à notre secours ? La France et personne d’autre ! (Lire la suite)

« Le dispositif Barkhane n’est pas adapté à la mission demandée »

Général Vincent Desportes, ancien directeur de l’École de guerre et professeur à Sciences-Po

Cette présence est nécessaire si on ne veut pas refaire dans quelques années ce que l’on a fait en janvier 2013 avec l’opération Serval au Mali. On ne peut pas laisser s’agréger des groupes djihadistes dans des lieux précis de la bande sahélo-saharienne (BSS) à partir desquels ils lancent des opérations terroristes dans toute la zone. En 2013, nous avons cassé la forteresse djihadiste dans le massif des Ifoghas, dans l’extrême nord du Mali. (Lire la suite)
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