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Mali: au moins un militaire malien tué dans une attaque jihadiste dans le Nord
Publié le dimanche 21 fevrier 2016  |  AFP
Patrouille
© AFP par PHILIPPE DESMAZES
Patrouille de l`armée malienne et française à Goundam
Patrouille de l`armée malienne et française entre Goundam et Tombouctou




Bamako - Au moins un militaire malien a été tué vendredi à Ménaka (nord), lors de l’attaque d’une position de l’armée malienne par des jihadistes présumés, a appris l’AFP de sources militaire et civile.

Cette attaque intervient le jour de la visite du Premier ministre français Manuel Valls et de son ministre de la Défense Jean-Yves Le Drian à Gao, à environ 260 km à l’ouest de Ménaka, pour rencontrer les militaires de la force Barkhane, chargée de lutter contre les groupes jihadistes dans le Sahel.

"Une de nos positions a été attaquée vendredi matin vers 05H30 à Ménaka par des terroristes. Au moins un soldat a été tué", a déclaré à l’AFP un responsable de l’armée malienne.

Selon la même source qui n’a pas souhaité fournir de détails, les assaillants se sont emparés d’au moins un véhicule de l’armée et un autre militaire a été blessé.
Confirmant l’information, un habitant de Ménaka a précisé à l’AFP, que l’attaque a visé une position de l’armée malienne située dans le sud-est de la ville.

"J’ai vu deux militaires couchés après l’attaque. Ils ne bougeaient plus. Ils sont morts pour moi. L’attaque a eu lieu dans le sud-est de la ville, non loin d’une école", a indiqué ce témoin.

"Les hommes qui ont attaqué étaient enturbannés. Ce sont des terroristes. Ils sont partis avec deux véhicules de l’armée malienne", a-t-il ajouté.
Il y a une semaine, trois soldats maliens avaient péri dans une embuscade dans la région de Tombouctou (nord-ouest). Le même jour, des jihadistes avaient attaqué un camp de la force de l’ONU à Kidal (nord-est), faisant sept tués parmi les Casqus bleus guinéens, dont une femme, et une trentaine de blessés.

Le nord du Mali était tombé en mars-avril 2012 sous la coupe de groupes jihadistes liés à Al-Qaïda après la déroute de l’armée face à la rébellion à dominante touareg, d’abord alliée à ces groupes qui l’ont ensuite évincée.

Ces groupes jihadistes ont été dispersés et en grande partie chassés du Nord à la suite du lancement en janvier 2013, à l’initiative de la France, d’une intervention militaire internationale qui se poursuit.

Mais des zones entières échappent encore au contrôle des forces maliennes et étrangères, malgré la signature en mai-juin 2015 d’un accord de paix entre le camp gouvernemental et l’ex-rébellion, censé isoler définitivement les jihadistes.

sd/sst/cyj
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