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Gestion des affaires de l’État: le coup de pied d’IBK à Bocari Tréta
Publié le vendredi 19 fevrier 2016  |  Sirène
5è
© aBamako.com par Androuicha
5è session du Conseil Supérieur de l`Agriculture
Bamako, le 5 mai 2014 au palais de Koulouba. La 5è session du Conseil Supérieur de l`Agriculture s`est tenue sous la présidence du chef de l`Etat M. Ibrahim Boubacar Keita qui a lancé à cette occasion la campagne agricole 2014-2015




S’étant visiblement pris pour un « Super Ministre », Docteur Tréta avait quasiment fini par faire croire à plus d’un, qu’il pouvait désormais s’éterniser au Gouvernement. Cependant, sa prétendue influence politique sera nettement démentie par le « coup de pied » ferme et brutal, que lui a donné, le Président de la République, en l’éjectant de ses fonctions, contre toute attente. Ce que bon nombre de maliens saluèrent, à juste titre, en raison d’énormes scandales financiers, ayant sali l’ex-Ministre de l’Agriculture, jusqu’aux cheveux. Le départ d’un cadre indécrottablement corrompu, s’imposait donc sans autre forme de procès.
En effet, Bocari Tréta n’a jamais pu digérer le fait qu’un autre cadre du pays eût été choisi par IBK, comme Chef du Gouvernement, c’est-à-dire, Premier Ministre. Cette indigestion politique que l’homme avait fini par penser comme une espèce d’humiliation à l’endroit de sa personne, avait, depuis longtemps, créé chez lui, une accumulation de frustrations qu’il commençait à très mal dissimuler.
Lui qui s’attendait, avec un enthousiasme béat, à plus de pouvoirs, de privilèges, après que les destinées du pays eussent été confiées à son vieux compagnon, Ibrahim Boubacar Kéita. Grande fut alors sa déception, lorsque ce dernier refusa sèchement de lui attribuer une fonction tant convoitée, dont il n’a cessé de rêver et dont il alla même jusqu’à croire que le mérite n’en revenait absolument, qu’à lui seul.
Les frustrations ainsi causées par un refus ferme mais bien réfléchi, feront très vite place à la rancœur, d’où la multiplication constante de manœuvres (par Tréta) visant à, non seulement, faire entorse aux actions des PM s’étant jusque-là succédés, mais aussi, chercher à saboter la politique de gouvernance de l’État et par-là même, l’image du Président de la République.
Le Ministre Tréta était ainsi devenu un véritable « parasite » à écraser sans ménagement. Son absence totale de sagesse politique, d’intégrité morale, avait donc été bien vue par IBK pour n’avoir jamais daigné placer en lui, son entière confiance, comme ce fut les cas Oumar Tatam Ly, Moussa Mara et, aujourd’hui, Modibo Kéita, qu’il semble bien vouloir garder encore pour un bon moment.
Nombreux sont ceux qui ne se lassaient de maximiser la pression sur IBK, comme ce fut l’épisode « Sada Samaké », pour que Bocari Tréta fût amplement écarté de la locomotive gouvernementale, au regard de scandales graves et insoutenables dont il avait été trempé jusqu’au cou, notamment, celui des engrais frelatés. Scandale né d’un marché gré à gré, au mépris des textes, et dont les conséquences pouvaient certainement être évitées si la lettre d’alerte du Ministre ivoirien de l’Agriculture avait, à l’époque, été prise en considération et si les cris presque désespérés du Député Bafotigui DIALLO, avaient été suffisamment entendus.
Mais cela ne fut point le cas ! Le Ministre Tréta, dans un entêtement incroyable et avec une arrogance sans pareil, s’est obstiné à distribuer du poison aux paysans maliens, ceux-là mêmes, à qui, de nombreuses mesures de soulagement avaient été annoncées, en faveur d’un meilleur rendement agricole pour la saison 2014-2015, d’où l’accroissement de la productivité ainsi que les revenus locaux.
Et voilà que le Docteur Tréta ne cherchait, lui, de son côté, qu’à assassiner ces espoirs, pour des intérêts aussi sordides qu’impudiques, en complicité directe avec plusieurs hauts responsables dudit secteur, principalement, Bakary Togola, un autre ennemi juré des cotonculteurs maliens et qui irait, sans doute, jusqu’à vendre son âme au diable, rien que pour rester à son poste. Un crime odieux, exigeant toute la rigueur de la loi, au bénéfice d’une sanction ferme et exemplaire, et non, un simple acte de limogeage.
Dougoufana Kéita
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