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Tibune Parena intitulée «jigiya ni lahidu kene»: la gouvernance d’IBK en ligne de mire
Publié le dimanche 21 fevrier 2016  |  Info Matin
Rentrée
© aBamako.com par Momo
Rentrée politique du PARENA
Bamako, le 20 février 2016 le PARENA a tenu sa rentrée politique 2016 au Palais de la culture




En prélude à sa rentrée politique 2016, prévue pour demain, samedi, au Palais de la culture, le Parti pour la renaissance nationale (PARENA) a organisé, hier, jeudi, à son siège, un point de presse focalisé sur la tenue de cet évènement qui se veut un espace de rassemblement et de lutte démocratique et citoyenne, intitulé : «JIGIYA NI LAHIDU KENE».

Selon le secrétaire général, Djiguiba KEITA alias PPR, c’est une tribune pour dénoncer l’incapacité du Président de la république et du gouvernement à faire face à l’insécurité rampante, à l’abandon du Nord, à toutes les difficultés auxquelles les Maliens sont confrontés. Aussi, a-t-il rappelé, le PARENA avait dénoncé l’avion présidentiel dont il ne sait pas le prix, (est-ce 17 ou 21 milliards FCFA, c’est selon le cas); l’histoire de l’engrais frelaté et des tracteurs.
L’espace «JIGIYA NI LAYIDU KENE» se veut donc une opportunité que le parti du Bélier blanc entend apporter aux couches populaires du pays, à la classe politique, à la société civile de parler de ce Mali «qui va mal » pour les gouvernants sachent qu’à ce rythme le pays effectivement est à vau-l’eau.
Au programme, il est prévu des sketchs, des poèmes, des animations musicales, le grand parolier Mylmo ainsi que d’autres artistes qui sont invités pour chanter «la gloire du Mali» ; et sur les thèmes que le Bélier blanc a toujours dénoncés, à savoir : «contre la mainmise de la famille sur la gestion de l’Etat » ; « La bonne gouvernance » ; « L’application diligente de l’accord d’Alger » ; « La lutte contre le terrorisme » ; « La mauvaise gouvernance et la pauvreté » ; « La corruption, la gabegie et le chômage des jeunes » ; « L’humiliation de notre Nation », etc.
Par ailleurs, PPR a fait savoir que le PARENA est un parti démocratique et anti-putsch. A son avis, aujourd’hui, la classe politique malienne est dépeinte entre ceux qui ont soutenu, un tant soit peu, le putsch de 2012 (majorité présidentielle), et ceux qui condamné la junte militaire (opposition). Pour le secrétaire général du PARENA, le contenu qu’il met à «JIGIYA», (espoir) c’est que les Maliens commencent à désespérer du Mali. Et le PARENA veut être cet espoir. «C’est vrai ça va mal, mais il y a encore des patriotes sur lesquels ils peuvent compter. L’espérance existe en le PARENA et d’autres », a commenté PPR. En effet, la rentrée politique de demain se veut un espace de dialogue pour faire comprendre aux Maliens que ceux qui sont aux commandes ne sont pas à la hauteur ; et qu’il y a d’autres patriotes qui peuvent bien relever le défi.
Quant à «LAYIDU» (promesse), PPR a fait allusion au Président IBK qualifié de «Kankélétigui» (Homme d’une seule parole) qui, soutient-il, est devenu un « Homme de plusieurs paroles ». Il en veut pour preuves : après avoir refusé de négocier avec les rebelles, le président IBK a fini par négocier avec eux. Selon PPR, IBK a promis aux Maliens de résoudre la crise du Nord. Mais, aujourd’hui, il n’a pas pu le faire.
Par ailleurs, a-t-il soutenu, c’est en position d’extrême faiblesse, ayant résulté de la visite de l’ancien Premier ministre Moussa MARA, que le Mali est allé à Alger pour négocier l’accord «de capitulation», de « partition de fait du pays».
Pour M. KOUNTA, l’espoir est aujourd’hui le mot le plus important de notre pays, pour toutes les couches de la société et dans tous les domaines de l’activité humaine ; parce que partout, ça prend de l’eau, pas du fait du sort, mais par nos « propres turpitudes». A son avis, on peut y mettre fin, en amenant le pouvoir à revoir sa gouvernance, en allant dans le sens que le peuple l’attend.
Le principal conférencier a réitéré la proposition du PARENA consistant à négocier avec Iyad qui demeure un acteur incontournable pour parvenir à la paix au Nord du Mali. Selon PPR, Iyad n’avait pas de poids au moment de la signature de l’accord d’Ouaga. Iyad a eu du poids grâce à Moussa MARA. En effet, soutient-il, les données ont fondamentalement changé après la visite de l’ex-Premier ministre de mai 2014 à Kidal. «La réalité que tout le monde sait que l’homme fort de cette rébellion, c’est Iyad qui est un Malien qui n’a jamais parlé de la partition du Mali. Nous disons que c’est une piste qu’il faut explorer. Il ne faut pas avoir peur de nouer le dialogue avec lui. Le gouvernement ne prend pas d’initiatives. Nous nous en prenons, s’il suive, il y a des chances qu’on s’en sorte », a dit PPR.

Par Sékou CAMARA
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