Accueil    MonKiosk.com    Sports    Business    News    Femmes    Pratiques    Le Mali    Publicité
aBamako.com NEWS
Comment

Accueil
News
Société
Article
Société

Droits de l’homme: Le 9e congrès ordinaire de l’AMDH
Publié le lundi 22 fevrier 2016  |  Le Flambeau




L'Association malienne des droits de l'Homme a tenu le samedi 13 février son 9e congrès ordinaire, sous le thème "Situation des Droits de l’Homme au Mali depuis janvier 2011 : avenacée et défis". C'était sous la haute présidence de Mme le ministre de la Justice, Sanogo Aminata Mallé, en présence du président de l'AMDH sortant et réélu à sa propres succession, Me Moctar Mariko, du directeur du bureau Afrique, ''FIDH'' (Fédération internationale de Droits de l’Homme), Florent Geel et les membres de l'AMDH ainsi que les invités remarquables.
Des panelistes ont débattu sur le thème du congrès qui a donné l’éclat à l’événement. A cet effet, les congressistes avaient pour rôle de faire le bilan du bureau sortant et procéder au renouvellement du bureau.
D'entrée de jeu, le Président de l'Association malienne des droits de l'homme (AMDH), Me Moctar Mariko, a déclaré que ce 9e congrès se tient dans un contexte marqué par le retour progressif de la paix avec la signature de l'accord pour la paix et la réconciliation issu du processus d'Alger, en dépit de la recrudescence de l'insécurité. Il dira ainsi que le mandat de son bureau sortant s'est réalisé dans un contexte international, régional, et national, avec comme corolaires les violations graves et massives des droits humains, des atteintes et restriction aux libertés fondamentales, individuelles et collectives, notamment aux droits politiques, économiques, sociaux, et culturels.
A ses dires, en dehors de la crise le mandat du bureau national s'est déroulé dans un environnement marqué par la problématique de l'inexécution des décisions de justice, la lenteur dans les procédures judiciaires, l'injustice dans les décisions de justice, la problématique du foncier, accès insuffisant aux services sociaux de base pour certaines populations (santé, eau, éducation), le chômage, la pauvreté.
Pour le bilan du mandat, le Président Mariko informera qu'en dépit du difficile du mandat à cause notamment du manque de financement et d'autres facteurs "le bureau national a pu atteindre des résultats satisfaisants conformément au mandat et à certaines recommandations du congrès tenu en mars 2011". "La visibilité et la crédibilité de l'AMDH ont davantage accru et l'AMDH demeure un interlocuteur privilégiée dans les questions relatives à la protection et promotion des droits de l'homme en général, et à l'accès à la justice et à lutte contre l'impunité en particulier", a souligné le Président Mariko.
Pour le directeur du bureau Afrique ''FIDH'', Florent Geel a reconnu l'engagement et la détermination de l'AMDH pour le respect des droits de l'homme au Mali et l’exhorte de préserver sur cette élance.
Quant au ministre de la justice, droits de l'homme, garde des sceaux, Mme Sanogo Aminata Mallé a donné l'engagement de son département pour soutenir l'AMDH dans ses idéologies de défendre, protéger et promouvoir les droits de l'homme et des peuples. Elle a donné l'assurance pour tenir compte aux recommandations et aux doléances de l'AMDH en faveur de droits de l'homme.
Il est à rappeler l'Association malienne des droits de l'Homme (AMDH) a été créée le 11 décembre 1988 à l'initiative de Maître Demba Diallo soutenu par les femmes et des hommes farouchement déterminés à défendre les libertés et droits fondamentaux de la personne humaine.
Elle a pour objectif global de défendre, protéger et promouvoir les droits de l'Homme et des peuples et elle couvre toute l'étendue du territoire national à travers son bureau national, ses huit (8) sections régionales, ses comités au niveau de cercle et ses cellules au niveau des communes. Elle est aussi la première organisation malienne de défense des droits de l'Homme à s'être constituée au Mali avec comme objectif de diffuser et promouvoir l'idéal des droits de l'Homme à travers notamment leur protection et la lutte contre l'impunité.

Seydou Karamoko Koné
Commentaires