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La carte Nina bouleverse la donne dans les commissariats de police
Publié le mardi 23 fevrier 2016  |  le temoin
Mise
© AFP par SEBASTIEN RIEUSSEC
Mise en place de la nouvelle mission de stabilisation de l`ONU (Minusma)
Lundi 1er juillet 2013. Mali (Tombouctou). En présence de Hervé Ladsous, patron des opérations de maintien de la paix de l`ONU, la Minusma a pris le relais de la force panafricaine, à quelques semaines d`une importante élection présidentielle. Photo : Ousmane Alamine Touré brandit sa carte NINA




Depuis qu’elle a été reconnue comme document d’identification, la carte Nina a eu des échos au niveau de la population. A tel point que la police en fait les frais. Investigations.
La nouvelle a été accueillie comme une bouffée d’oxygène : Nina document officiel au-delà du vote. En ces temps d’état d’urgence, les Maliens pourront circuler librement sans accros avec la police. Pourtant, les hommes en bleu voient depuis un moment une baisse de régime au sein des commissariats.
Au 1er Arrondissement, avec une moyenne de 200 cartes par jour, ceux sont pas plus de 55 cartes qui sont confectionnées. La population a préféré ne plus faire le pied de grue pour obtenir la carte d’identité nationale. Une source au 3e Arrondissement donne une version contraire. L’affluence pour les cartes d’identités est la même. Bien que bureaucrate, notre informateur insiste sur le fait que la population n’a jamais été motivée à obtenir la carte d’identité. C’est lors d’une extrême urgence qu’il y a bousculade devant le mythique commissariat pour avoir le sésame tant convoité. Donc, il n’y a pas le feu selon la même source.
Pourtant, une source externe dudit commissariat, au début de la chaîne des formalités de l’état civil, indique que l’affluence a baissé. Version contraire donc à ce qui est dit à l’intérieur. Si le rang allait du commissariat à la route de Quinzambougou, désormais, la limite est contenue sous le hangar. Cette version est plus véridique vu que ce celui qui nous édifie est sur le terrain et voit donc les entrées et le sorties au 3e arrondissement.
Reste que la demande de carte d’identité nation est bien à la baisse. Parce que les Maliens préfèrent se contenter du Nina sans bourse délier. Le grand perdant, c’est le Trésor public.
La Rédaction
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