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Participation des jeunes et des femmes au développement local : L’ODHP initie des sessions de formation et de partage d’expérience
Publié le vendredi 26 fevrier 2016  |  Le challenger




Du 22 février au 25 mars 2016, l’Observatoire des Droits Humains et de la Paix (ODHP) organise une série de sessions de formation et de partage d’expériences en matière de contrôle citoyen.
La série de formations et de partage d’expériences en matière de contrôle citoyen a débuté le lundi 22 février par une cérémonie d’ouverture à la Maison de la Femme et de l’Enfant / Rive droite de Bamako. Ces sessions s’inscrivent dans le cadre de la mise en œuvre du Projet d’Appui au Renforcement de la Participation des Jeunes et des Femmes au Développement Local (PARJEUF). Selon Abou Ouloguem, Secrétaire Général de l’ODHP, ce Projet a été initié grâce au soutien de l’Organisation Internationale Open Society Initiative for West Africa (OSIWA). « L’objectif recherché est de permettre aux jeunes et aux femmes leaders de s’engager pleinement dans la gestion des affaires locales afin d’apporter des changements positifs et d’être en mesure de défendre leurs droits fondamentaux de manière efficace pour eux-mêmes et pour leurs communautés », a-t-il souligné. Pour lui, « le PARJEUF entend apporter les changements positifs voulus au sein des communes identifiées en leur offrant les moyens d’une plus grande implication des populations dans les prises de décision locales et la gestion des collectivités. Les activités prévues contribueront à soutenir les principes et engagements préconisés dans l’accord pour la paix et la réconciliation issu du processus d’Alger notamment la valorisation de la gestion par les populations de leurs propres affaires dans un esprit de pleine citoyenneté participative sur la base du principe de libre administration ». Le Secrétaire Général de l’ODHP a réaffirmé sa profonde reconnaissance à OSIWA pour son soutien déterminant et précieux.
Pour le premier Vice-président du Conseil National des Jeunes du Mali, Souleymane Satigui Diakité, l’importance de cette session n’est plus à démontrer. Elle permettra de renforcer les compétences de 50 jeunes et femmes leaders du District de Bamako et de la région de Ségou en leadership, plaidoyer communication, suivi-évaluation et suivi budgétaire. De l’avis de Saran Macalou, représentante de la Fédération Nationale des Organisations Féminines du Mali, cet atelier concourt au renforcement des capacités des femmes et des jeunes. Le Directeur National de la Jeunesse, Drissa Guindo, a appelé les participants à être assidus avant de féliciter les responsables de l’ODHP pour cette initiative qui offre de réelles opportunités aux jeunes et aux femmes. Pour animer ces modules, l’ODHP a fait appel à l’expérience de Dr Abdoulaye Sall, ancien ministre et Président de Cri 2002.
Est-il possible de combattre l’injustice au Mali ?
Certaines vérités peuvent être difficiles à dire, mais les évoquer, n’empêchera pas le soleil de se lever ni de se coucher normalement.
Décidément au Mali, les gouvernances brillent toutes par les mêmes pratiques. Ainsi, par des manipulations en tous genres, certains services de l’Etat continuent à être des patrimoines pour leurs responsables.
Nul n’ignore au Mali et dans le reste du monde que l’effondrement de notre pays en mars 2012 était dû seulement à la corruption généralisée, à l’impunité et à l’injustice qui ont caractérisé les différentes gouvernances depuis des décennies. Actuellement, la grande déception est que les Maliens se demandent s’il existe au Mali, parmi les animateurs en haut lieu de la scène politique, une personne capable de combattre l’injustice, la corruption, l’impunité, en un mot les maux qui ont conduit notre pays au chaos. Que Dieu nous assiste et préserve notre pays. Amen !
Habituellement, depuis les premières années de l’indépendance de notre pays jusqu’à un passé très récent, il était de coutume que la majorité des agents de l’Etat commencent leur carrière professionnelle dans une des régions du nord appelée « zone difficile » pour une durée qui n’excédait pas 1 à 3 ans, au terme de laquelle le nouvel agent se décidait à fonder son foyer, sauf ceux et celles qui désiraient y rester.
De nos jours, la réalité est tout autre. Pour certains responsables des structures de l’Etat, c’est l’argument de la force qui prime sur la force de l’argument dans la gestion des ressources humaines. Certains agents, forts de leur soutien, n’acceptent même pas d’aller servir dans la région de Mopti à plus forte raison les régions de Tombouctou, Gao et Kidal. Ainsi, ces 03 régions sont réservées à des agents indésirables aux yeux des décideurs, sans soutien valable et aux maillons faibles des services. Ce qui est paradoxal dans ce jeu, c’est que face au refus de certains agents d’aller au nord, de nouvelles décisions en bonne et due forme apparaissent pour les faire remplacer par d’autres figurant dans l’une des trois catégories citées ci-dessus, et ces derniers sont obligés de s’exécuter ou de démissionner.
Pire, parmi les agents envoyés au nord, il est accordé la prime de zone à certains et d’autres n’en bénéficient pas, comme si le climat et la vie chère sont aussi injustes et discriminatoires. Le ridicule ne tue plus au Mali.
A travers certains actes posés par des responsables dans les structures, on se demande si la gestion des ressources humaines ne signifie pas la gestion inhumaine d’une partie des ressources humaines. Toutes les ruses sont bonnes pour licencier.
Les maliens savent que bien avant la crise de 2012, la majorité des agents responsables de familles, affectés au nord laissaient leurs familles dans leurs lieux de résidence. Bien que le nord soit difficile, il connait un début de développement comparativement aux premières années de l’indépendance. De nos jours, sont visibles un peu partout des points d’eau, des bâtiments scolaires, sanitaires et administratifs, des marchés, des parcs etc. Afin de sauvegarder ces acquis, il revient aux autorités de prendre les dispositions utiles pour éviter les erreurs du passé.
Monsieur le Président IBK, voici une autre facette du Mali à travers le fonctionnement des structures de l’Etat, notamment les EPA, comme pour prouver que l’injustice est toujours le cheval de bataille de la plupart des responsables des services de l’Etat.
Le diagnostic étant fait, pour apporter des soins adéquats, ce ne sont ni les beaux discours, ni les discours guerriers, encore moins les paroles menaçantes sans effet qui résoudront la question. Il faut plutôt poser des actes fermes, dignes et nobles à travers un attelage gouvernemental composé d’hommes et de femmes honnêtes moralement, intellectuellement et qui incarnent la loyauté envers le pays. A suivre
Secrétaire d’Administration
Bakary Djan SIDIBE
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