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Recherche agricole : Le CGIAR travaille à l’intégration de ses sites d’intervention
Publié le mercredi 2 mars 2016  |  L’Essor
Ségou:Moussa
© Autre presse par DR
Ségou:Moussa MARA s`est rendu à l`Office du Niger




Il s’agit d’un partenariat mondial de recherche agricole qui aura plus d’impact et deviendra plus efficace en fonctionnant comme un système plutôt qu’en 15 organisations distinctes

Les consultations nationales du Mali sur l’intégration des sites du CGIAR se sont ouvertes hier dans les locaux d’ICRISAT-Mali. Le Consortium des centres du groupe consultatif de la recherche agricole internationale (CGIAR) est un partenariat mondial de recherche agricole qui travaille à la réduction de la pauvreté, l’accroissement de la sécurité alimentaire, l’amélioration de la santé et de l’alimentation des populations. « Assurer une gestion plus durable des ressources naturelles » fait également partie des activités auxquelles s’emploie le CGIAR.

Les travaux ont démarré en présence de nombre de professionnels du développement rural dont le Dr. Ramadjita Tabo, le directeur-Afrique de l’ouest et du centre de l’Institut international de recherche sur les cultures des zones tropicales semi-arides (ICRISAT). L’on enregistrait aussi la présence du directeur scientifique de l’Institut d’économie rurale, Ibrahima N’diaye, et celle de David Yenkel, le représentant de l’USAID.

La recherche effectuée dans le cadre de la première génération des programmes du CGIAR a débouché sur un grand nombre de nouvelles technologies et d’améliorations de pratiques agricoles, notamment des variétés plus productives et plus résistantes. Une étude indépendante simulant l’impact des programmes du CGIAR a peint un scénario contrefactuel de ce que le système alimentaire mondial aurait été sans la recherche du CGIAR : une production alimentaire mondiale inférieure de 4 à 5 % ; une production alimentaire des pays en développement qui aurait été inférieure de 7 à 8 % et des prix mondiaux des produits alimentaires et des céréales fourragères qui auraient été plus élevés de 18 à 21 %, et entre 13 et 15 millions d’enfants sous alimentés dans le monde .

L’impact du CGIAR est donc prouvé, à en croire Ramadjita Tabo. « Mais des consortiums continuent d’explorer des voies et moyens d’optimiser celui-ci au bénéfice des petits exploitants agricoles du monde entier. Une des voies conduisant vers cette optimisation est l’intégration des sites d’intervention du CGIAR », a-t-il souligné.

Les sites étaient auparavant choisis de façon indépendante par les centres, pour le travail de leurs programmes de recherche dans les pays, a expliqué Ramadjita Tabo. Le consortium a proposé une révision globale et la rationalisation du nombre d’emplacements et de l’échelle des sites sur le terrain. Le système du CGIAR aurait plus d’impact et deviendrait plus efficace en fonctionnant comme un système plutôt qu’en 15 organisations distinctes. Une dimension clé dans l’intégration accrue entre les programmes de recherche sera l’amélioration de la coordination et de la collaboration au sein d’entités géographiques avec un mécanisme clair pour produire des résultats suivant les priorités de développement agricole du pays.
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