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Alger et Tunis discutent d`une stratégie de lutte contre les groupes armés
Publié le mardi 22 janvier 2013  |  AFP




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tunis - Le chef de l'Etat tunisien Moncef Marzouki et le président du Sénat algérien, Abdelkader Bensalah ont discuté mardi des conséquences du conflit au Mali pour la région et de la nécessité d'une stratégie commune de lutte contre les groupes armés extrémistes.

"Ils ont étudié les derniers développements au Mali et les mécanismes de coordination pour lutter contre ses répercussions, notamment la propagation des groupes extrémistes et l'exacerbation du trafic d'armes qui imposent aux pays de la région, en particulier du Maghreb arabe, une stratégie claire pour relever ces défis sécuritaires", indique la présidence tunisienne dans un communiqué.

La rencontre a eu lieu en Arabie Saoudite où les deux hommes participent à un sommet économique régional.

Le président tunisien a part le passé souligné que le Tunisie était devenue
un corridor pour le trafic d'armes entre la Libye et le nord du Mali, où des
troupes françaises sont engagées avec l'armée malienne pour en déloger des
groupes armés islamistes.

La rencontre intervient tout juste après la vaste prise d'otages par un
groupe islamiste sur le complexe gazier d'In Amenas, dans le Sahara algérien,
à la frontière de la Libye et à 300 km au sud de la Tunisie.

Selon les autorités algériennes, onze des 32 assaillants étaient des
ressortissants tunisiens.

Le gouvernement tunisien n'a pour le moment fait aucun commentaire à ce
sujet, alors que la Tunisie a aussi été le théâtre de plusieurs coups
d'éclats, parfois sanglants, orchestrés par la mouvance salafistes jihadiste
depuis la révolution de janvier 2011.

La Tunisie, la Libye et l'Algérie ont signé mi-janvier un accord devant
aboutir à un renforcement du contrôle des frontières et à une coopération
accrue en la matière.

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