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Le président de la Radhho interpelle la communauté internationale à agir avant que la crise au Mali ne se répète en Gambie
Publié le mardi 22 janvier 2013  |  Agence Africaine de Presse


Alioune
© Autre presse par DR
Alioune Tine, président de la Rencontre africaine des droits de l’homme (Raddho)


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Dakar (Sénégal) - Alioune Tine, président de la Rencontre africaine des droits de l’homme (Raddho), une Ong basée à Dakar, a interpellé la communauté internationale à agir avant que ce qui se passe au Mali ne se répète en Gambie.

«La sous- région est tellement secouée et toutes les conditions sont réunies pour que ce qui se passe au Mali se répète en Gambie, a-t-il avertit, appelant à une discussion pacifique pour trouver des solutions avant que le pire n`arrive dans ce pays», a-t-il notamment dit, lors d`une conférence de presse, ce mardi, à Dakar.

Le Président d`Amnesty international Sénégal, Seydi Gassama, présent à la rencontre, a affirmé que «Jammeh est un véritable dictateur». Il a exhorté l`ensemble de la communauté internationale à adopter une position ‘`ferme`` envers Jammeh et à mener le combat contre ces dérives dictatoriales.

«Il faut poser la libération des otages comme conditionnalité. Ce n`est pas la diplomatie douce qui fera reculer Jammeh, il faut un rapport de force. L`Etat du Sénégal a la responsabilité d`assumer que la stabilité règne en Gambie et que les droits humains soient respectés.

Lors de cette rencontre avec la presse, les organisateurs ont également dénoncé l`arrestation de l`Imam Baba Ly, représentant de la famille du Guide religieux Cheikh Oumar Foutiyou Tall, depuis le 20 décembre 2012.

«Jammeh l`a arrêté parce qu`il lui a dit qu`il n` y a rien se raportant à la charia (loi islamique) dans l`exécution des prisonniers. Le plus grave c`est qu`il est dans une situation où, il ne communique avec personne», ont-ils fait savoir.

Ils ont également décrié la demande de l`Union européenne que le Président gambien a rejetée.

«L`Union européenne a demandé à Jammeh d`améliorer la situation de la démocratie en Gambie et la liberté de la presse. Il a envoyé une plateforme pour demander de tenir un dialogue pour voir comment trouver une solution pacifique de sortie de crise ».

L`ancien Ministre des affaires étrangères de la Gambie, Sidath Diop, a pour sa part dénoncé la situation de dictature, l`impunité, les violations répétées et massives des droits de l`homme en Gambie ainsi que l`intimidation et la terreur qui règnent dans le pays

«Depuis l`arrivée au pouvoir en 1994 du président Yaya Jammeh, les Gambiens ont perdu leur liberté et il a rendu le peuple gambien tellement impuissant que ses fils sont obligés de quitter leur pays», a déploré M Diop.

Revenant sur la résolution de la crise casamançaise, M. Diop a souligné que tant que Jammeh sera au pouvoir, il n y aura pas de paix en Casamance.

Il a déstabilisé l`armée gambienne en arrêtant sept généraux et en confisquant tout le service. Il dépend beaucoup du Mfdc pour s`adonner à ses pratiques», a-t-il dit.

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