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Majorité présidentielle-Opposition politique : Un vrai face-à-face ce 19 mars ?
Publié le vendredi 4 mars 2016  |  Le challenger
Réunion
© aBamako.com par AS
Réunion de la classe politique malienne -
Bamako, le 02 décembre 2015 au CICB. A l’initiative de la mouvance présidentielle, l’ensemble de la classe politique (majorité et opposition) s’est retrouvé sous le signe «Sauvons le Mali d’abord». Etait inscrit à l’ordre du jour le thème : «la sécurité et la consolidation de la paix».




Reporté à plusieurs reprises, le face-à-face tant attendu entre la majorité présidentielle et l’opposition politique, est prévu pour ce 19 mars 2016. Aura-t-il lieu cette fois-ci ?
L’annonce a été faite le 28 février dernier par le Président de la Convention des Partis politiques de la majorité présidentielle, Dr Boulkassoum Haïdara, non moins Président du Conseil Economique, Social et Culturel du Mali.
C’était au cours de la rencontre classe politique, société civile, Coordination des Mouvements de l’Azawad (CMA) et Plateforme au Centre International de Conférences de Bamako. Dr Boulkassoum Haïdara répondait ainsi à une interpellation du porte-parole des mouvements de la Plateforme, Me Harouna Toureh qui a posé deux questions précises et importantes aux représentants de la classe politique : Qu’est-ce qui divise la classe politique ? Qu’est-ce qui unit la majorité et l’opposition ?
Depuis une première rencontre, le 2 décembre 2015 au CICB, les responsables de la majorité présidentielle et de l’opposition politique ne se sont plus rencontrés. Ce 12 décembre 2015, les leaders politiques s’étaient donné rendez-vous autour de trois (3) préoccupations majeures à savoir la sécurité, la mise en œuvre de l’Accord pour la paix et la gouvernance économique du pays. Ce face-face a été reporté à cause de la visite du Président de la République, Ibrahim Boubacar Kéïta, dans la région de Ségou.
La nouvelle date fixée au 19 mars sera-t-elle respectée ? Rien n’est moins sûr. Ce face-face entre la majorité présidentielle et l’opposition politique est très attendu pour poser des actes concrets allant dans le sens du renforcement du front intérieur, très fragilisé à une période où le Mali doit faire face à des défis importants visant la restauration de la paix.
Chiaka Doumbia
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