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Politique de dénigrement et fuite en avant de l’Opposition: Moussa Mara ferait-il tant peur à Djiguiba Kéita?
Publié le samedi 5 mars 2016  |  Sirène
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© aBamako.com par A.S
Le Premier ministre, Moussa Mara présente les vœux du gouvernement au président de la République IBK
Bamako, le 29 décembre 2014. Koulouba.Le Premier ministre, Moussa Mara, a présenté les vœux du gouvernement au président de la République Ibrahim Boubacar Keïta qu’il a remercié pour la confiance placée en l’équipe gouvernementale.




Depuis les douloureux évènements du 21 Mai 2014 à Kidal, à la suite de la visite de Moussa Mara dans ladite région, certains opposants sans vision politique sérieuse, semblent dorénavant avoir privilégié comme cible, la personne même de l’ex-Premier Ministre, au mépris des règles qui fondent tout jeu politique digne et responsable, en cherchant vaille que vaille à présenter l’homme, devant l’opinion, comme la cause de toutes les souffrances d’un pays dont eux-mêmes en furent les véritables artisans. Et Djiguiba Kéita, plus connu sous PPR, est l’un de ces indécrottables imposteurs qui n’ait rien trouvé de « confortable » que de distiller le mensonge et la haine dans les esprits, en espérant mieux cacher sa peur et son désaveu face à celui qui, depuis un certain moment, ne fait plus que leur « troubler le sommeil ».

Le Secrétaire général du Parena aurait-il donc peur du jeune leader, au point de ne savoir désormais que s’en prendre à sa personne ? Mara serait-il aussi vite devenu une acné pour des individus désespérément engagés dans une course effrénée vers une quelconque “virginité” ? Les acharnements tonitruants et quasi-puériles, de Djiguiba Kéita sur la personne du Maire de la commune IV, en disent, en tous cas, long sur ses sentiments vis-à-vis de celui-là même qui brava les menaces de l’ennemi, au prix de sa vie et au bénéfice de toute une nation. Avant d’imputer la déroute des forces armées nationales et ses conséquences abominables, à l’ex-Premier Ministre à l’issue desdits évènements, il serait plus décent et moins « nauséabond » pour Djiguiba Kéita, de reconnaître humblement leur part de responsabilité dans des processus de gestion ayant conduit à une quasi-démilitarisation des régions Nord du Mali et l’état de démolition sans précédent, de l’Armée malienne. Il serait également plus patriote et moins « malhonnête » pour PPR, de tenter de lever, un tant soit peu, le voile sur l’indiscutable part de responsabilité de l’Elysée (l’Exécutif français) dans la brusque défaite de l’Armée, conduisant au massacre des troupes loyalistes, à l’avantage de l’ennemi. Il serait, en définitive, plus glorieux et moins « lâche » pour l’ex-Ministre de la Jeunesse et des Sports, de pouvoir mesurer toute la profondeur morale d’un acte politique majeur qui valût amplement la peine d’être posé. Moussa Mara n’a donc, en vérité, fait qu’accomplir un devoir d’homme d’État qui était légitimement le sien, en se rendant dans l’Adrar des Ifoghas. Par ailleurs, tout porte à croire que les opposants, à l’époque, étaient loin de souhaiter une issue victorieuse de cette bataille de Kidal au compte de l’Armée malienne, en raison du fait que cela aurait indéniablement été, non seulement, un exploit monumental pour IBK et son régime, mais aurait, en particulier, accru la popularité du jeune Premier Ministre ainsi que ses chances de présidentiabilité. Chose qui ne pourrait qu’être le pire cauchemar d’un clan politique sans perspective, à l’image de celui de Djiguiba Kéita et son mentor Tiébilé Dramé et autres politiciens en perte de vitesse. Si les récents propos du Secrétaire général du parti du bélier blanc, visant, en substance, à déclarer que la mauvaise tournure de la visite de Moussa Mara n’a consisté qu’à donner du poids au terroriste Iyad AG Ali, nous sommes, en revanche, fondés de nous demander pourquoi ce dernier n’a jamais figuré sur la liste des personnes aptes à négocier avec le Gouvernement de la République du Mali lors des discussions à Alger, en dépit de sa prétendue influence dans le septentrion. Le pseudo jihadiste, en réalité, n’est plutôt devenu célèbre et dangereux qu’essentiellement grâce à l’irresponsabilité caractérisée des régimes Alpha et ATT dont le Paréna et ses cadres resteront bel et bien comptables de la forfaiture, aux yeux de l’histoire.

L’Opposition politique au Mali, ne saurait que perdre son sens réel si elle ne continue qu’à être animée par des opportunistes, des fossoyeurs qui ne cherchent qu’à nuire, au seul profit de leur petite personne. Et Djiguiba Kéita dit PPR, ferait bien mieux de changer de stratégie, et travailler à une meilleure conciliation des idées politiques, plutôt que de rester embourbé dans une « animosité » infantilisante, envers son jeune adversaire (Moussa Mara).

Dougoufana Kéita
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