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Algérie: cinq étrangers toujours portés disparus à In Amenas (papier général)
Publié le mardi 22 janvier 2013  |  AFP




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IN AMENAS (Algérie) - Les autorités recherchaient mardi
cinq étrangers toujours portés disparus dans l`attaque islamiste contre le
complexe gazier d`In Amenas, dans le Sahara algérien, et tentaient
d`identifier sept corps carbonisés découverts sur le site.

Il n`y a "toujours pas de nouvelles des cinq étrangers disparus", a indiqué
à l`AFP une source sécuritaire sous couvert d`anonymat, après l`assaut final
lancé samedi par les forces spéciales contre un groupe islamiste auteur d`une
prise d`otages spectaculaire mercredi dans le complexe d`In Amenas (1.300 km
au sud-est d`Alger).

Sept des 38 corps de victimes du commando restent à identifier, indiquait
lundi le Premier ministre Abdelmalek Sellal en annonçant le bilan des quatre
jours de prise d`otages. Le corps d`un seul Algérien figure parmi eux.

Côté assaillants, M. Sellal a fait état de 29 tués et trois arrêtés.
"Deux Algériens et un Tunisien ont été capturés" lors de l`assaut contre le
dernier groupe de ravisseurs qui était retranché dans l`usine gazière, a
précisé à l`AFP une source sécuritaire qui a requis l`anonymat.

Selon le quotidien arabophone Echourouk, figure parmi les deux Algériens
Abou al-Baraa (Abdelkader Derouiche de son vrai nom), donné pour mort jeudi
par des sources islamistes.

A la morgue de l`hôpital local, un porte-parole a déclaré à l`AFP qu`il "ne
restait plus que les corps des terroristes" dans l`établissement. "Nous ne
savons qu`en faire", a-t-il dit.

D`Oslo, on a annoncé l`arrivée à Alger d`experts médico-légaux norvégiens
pour contribuer si besoin à l`identification des victimes, cinq Norvégiens
étant portés disparus. Trois Britanniques sont présumés morts par Londres.
Alors que trois Japonais manquent aussi toujours à l`appel, Tokyo a envoyé un
avion pour récupérer sept corps identifiés.

"Le site gazier est tellement grand que nous sommes encore en train de
chercher des corps", ont indiqué des sources locales, en référence à la
quinzaine d`hectares du complexe.

Sécurité renforcée autour des sites d`hydrocarbures

Sur le plan économique, "les travaux de remise en marche du complexe ont
commencé", a-t-on indiqué à Alger de source sécuritaire, alors que l`usine
avait été mise en dépression après l`attaque. "Mais il faudra attendre une
semaine avant que tout ne rentre dans l`ordre".

Les employés du site -sauf ceux toujours en état de choc- ont été rappelés
pour relancer la machine, a indiqué cette source qui a ajouté que des
spécialistes d`autres sites y seraient envoyés si besoin.

Les autorités ont en outre "renforcé la sécurité sur tous les sites"
d`hydrocarbures et doublé les barrages, a-t-on indiqué de source sécuritaire.
"Désormais, c`est l`armée qui surveille (...) le complexe gazier (d`In
Amenas), et pour tous les autres sites du pays, les effectifs des agents de
sécurité ont été doublés et l`armement renforcé", a-t-on ajouté.

Debdab, le poste frontalier avec la Libye (210 km au nord-est d`In Amenas),
est devenu zone militaire, a-t-on aussi indiqué.

C`est là que vit la tribu de Mokhtar Belmokhtar, "très adulé dans le sud",
l`Algérien qui a revendiqué l`attaque. "Ce sont ses cousins qui ont eu des
contrats de travail avec BP (qui gère le site avec l`Algérien Sonatrach et le
Norvégien Statoil) dans le secteur des transports", ajoute également ce
responsable qui a requis l`anonymat. "Les complicités viennent sûrement d`ici".

A Tripoli, une source sécuritaire proche des groupes extrémistes qui
fleurissent depuis la fin de l`ère Kadhafi a affirmé qu`une "aide logistique"
avait été fournie depuis la Libye.

Alger a indiqué que les ravisseurs étaient entrés par la Libye, en partant
du Mali et en longeant la frontière nigérienne. Dans ces régions désertiques,
les frontières sont particulièrement poreuses et se prêtent à toutes sortes de
trafics, notamment d`armes.

Le président du Sénat algérien, Abdelkader Bensalah, s`est entretenu mardi
en Arabie saoudite avec le chef d`Etat tunisien Moncef Marzouki sur une
stratégie commune contre les groupes armés extrémistes. Onze Tunisiens
figuraient parmi les 32 preneurs d`otages.

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