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Mali : Ban Ki-moon salue l`intervention française mais souligne les risques
Publié le mardi 22 janvier 2013  |  AFP


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© Autre presse par DR
Le secrétaire général de l`ONU Ban Ki-moon


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NEW YORK (Nations unies) - Le secrétaire général de l`ONU Ban Ki-moon a salué mardi l`intervention "courageuse" de la France au Mali mais a souligné les risques pour les humanitaires et le personnel de l`ONU sur place.

Au cours d`une conférence de presse, M. Ban a "félicité la France pour sa décision courageuse de déployer des troupes au Mali à la suite de l`avancée préoccupante de groupes extrémistes vers le sud du pays".

Il a aussi dit "apprécier les efforts" de la Cédéao (Communauté économique des Etats d`Afrique de l`Ouest), de l`Union africaine et des pays qui ont annoncé la participation de leurs soldats à la Mission internationale de soutien au Mali (Misma).

Mais il a réitéré ses craintes concernant les conséquences de l`opération pour les civils et les droits de l`homme.

Annonçant qu`il avait transmis au Conseil de sécurité "trois options pour un soutien logistique" de l`ONU à la Misma, il a ajouté: "En même temps j`ai signalé les risques pour nos activités et notre personnel civil dans la région".

Lors d`un débat au Conseil sur le Mali, le secrétaire général adjoint aux affaires politiques Jeffrey Feltman a précisé ces trois options: le soutien logistique, a-t-il dit, peut être fourni "de manière bilatérale", ou entièrement par l`ONU "dans toutes les phases des opérations". Dans la troisième option, l`ONU s`en chargerait pendant le déploiement de la Misma, certains pays prenant le relais "pendant les combats".

"Cette option réduirait nettement certains des risques pour l`ONU et son personnel liés à la deuxième option", a souligné M. Feltman.

Tout en réaffirmant que l`ONU "s`engage à aider le Mali", Ban Ki-moon a souligné que cette aide "devait respecter les règles de l`ONU", en matière de droits de l`homme notamment. "Apporter une aide directe à des actions militaires offensives mettrait notre personnel civil dans la région en danger et je prends ce problème très au sérieux", a-t-il déclaré.

M. Ban a aussi fait valoir que parallèlement à l`intervention militaire, "la priorité devrait être de trouver une solution par un processus politique", c`est-à-dire un accord de réconciliation nationale à Bamako et des négociations avec les rebelles du Nord qui se dissocieront du terrorisme.

L`ONU a dépêché il y a quelques jours une première équipe d`experts à Bamako et "s`efforcera d`y envoyer davantage de personnel", a indiqué M. Ban, quand le Conseil de sécurité se sera prononcé sur le financement de son aide logistique.

Réagissant à la prise d`otages meurtrière sur un site gazier en Algérie, M. Ban s`est aussi dit "profondément attristé par le bilan de l`attaque terroriste à In Amenas". "De tels actes de terrorisme sont toujours injustifiables", a-t-il ajouté en présentant ses condoléances aux familles des victimes et au gouvernement algérien.

L`ambassadeur français Gérard Araud a indiqué qu`au cours de consultations à huis clos mardi soir, il avait "continué à informer nos partenaires" de l`intervention française.

Evoquant les annonces de troupes faites par plusieurs pays africains, il y a vu "une véritable mobilisation de l`Afrique aux côtés de la France". Il a aussi assuré que les Etats-Unis allaient "contribuer de manière substantielle" au financement de la Misma, sans donner de chiffres.

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