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Oumar MARIKO en renfort au BIPREM-FASOKO contre IBK: La majorité présidentielle crie à la duplicité
Publié le lundi 7 mars 2016  |  Le Prétoire
Première
© aBamako.com par mouhamar
Première session de la nouvelle législature
Bamako, le 22 janvier 2014 à l`hémicycle. Les nouveaux députés issus des dernières législatives étaient en session extraordinaire pour l`élection du président de l`assemblée nationale et la composition des groupes parlementaires.Photo: Honorable Oumar MARIKO.




La présence du président de Sadi, un parti qui soutient le Président de la République, à la conférence de presse du Bloc d’intervention populaire et pacifique pour la réunification entière du Mali (Biprem) a été mal perçue par les autres partis membres de la majorité présidentielle. Car, c’était une tribune dont les initiateurs ont affirmé avoir déposé une plainte contre le chef de l’Etat.
Officiellement, le Sadi est un parti politique qui soutient le président de la République, comme l’a maintes fois réaffirmé son président, Oumar Mariko. Mais dans les faits, les gens s’interrogent toujours sur le bord politique auquel appartient ce parti. Sa dernière sortie médiatique, le mardi 1er mars, aux côtés des «détracteurs» du Président IBK a suscité des interrogations.
Non seulement, estiment certains de ses camarades de la majorité présidentielle, Oumar Mariko n’avait pas sa place aux côtés des responsables du Biprem pour dénigrer le chef de l’Etat, mais aussi, il n’avait pas à faire de déclaration dans le même sens que les plaignants. Car, estiment nos interlocuteurs, on ne peut pas vouloir d’une chose et de son contraire. Pour eux, la déclaration d’Oumar Mariko à cette rencontre est digne d’un parti d’opposition. Elle se passe de tout commentaire, s’indignent nos sources.
Faut-il le rappeler, à cette conférence de presse, ajoute un proche de la présidence, Oumar Mariko qui a du mal à se débarrasser de son habit d’opposant déclarait: “Je ne suis pas associé à cette plainte ni à sa conception, mais je pense que les citoyens s’interrogent aujourd’hui sur la problématique de la gestion du pays. Exiger la transparence et la rigueur des autorités élues, c’est une démarche qu’il faut soutenir. Je vous félicite d’avoir eu le courage d’user de votre droit d’expression en ce mois de mars.
Un mois plein de souvenir, chargé d’histoire pour lequel je me dis qu’il faut rendre toujours un hommage à ceux qui se sont battu, les victimes de la répression de mars 1991. Vous avez usé donc de votre droit, droit que les martyrs ont fait que les Maliens peuvent venir s’exprimer très clairement. Vous usez de ce droit et vous avez raison. Une telle forte interpellation du régime en place est une excellente chose». A la suite de cette déclaration qui a mis en ébullition la majorité présidentielle, nous avons joint au téléphone l’honorable Oumar Mariko. Au cours de nos échanges, il indiquera qu’il ne veut plus revenir sur ce sujet.
Car, dit-il, son intervention a été plus explicite. En réponse à ses camarades mécontents de sa déclaration, Mariko fera savoir : «Je suis suffisamment responsable. Je suis le président d’un parti politique. A ce titre, je n’ai de leçon à apprendre de qui que ce soit. Je n’ai de compte à rendre à personne, excepté mon parti et mon peuple. Je tiens à préciser que je suis responsable de mes positions et de mon ton», assénera l’enfant chouchou de Kolondiéba. Partant, il martèlera qu’il est tranquille avec sa conscience. «Les gens sont libres de leurs commentaires. S’ils n’apprécient pas ma position, c’est leur affaire», conclura l’honorable Mariko.
Oumar KONATE
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