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Editorial : L’indiscipline routière : Une maladie chronique
Publié le lundi 7 mars 2016  |  Soloni




Cette semaine, abordons le thème de l’indiscipline routière ! L’indiscipline routière devient chaque jour un peu plus grave au Mali. Une question qui anime également les chroniques dans plusieurs pays africains. Partout, le même constat, l’indiscipline des usagers sur les routes. Le non respect des règles élémentaires du code de la route : surcharge, excès de vitesse, conduite sans casque, fuite de responsabilité en cas d’accident, injures grossières, klaxons anarchiques on se croirait dans une jungle. « Eh toi ! Vas là-bas tu crois que la route appartient à ton père ? » ; « Eh ! De qui tu parles comme ça ? Garons et tu verras de quel bois je me chauffe, chauffard là »! Et le plus souvent, la finalité est une bagarre en plein milieu de la route. A tout cela vient s’ajouter l’indiscipline caractérisée. Vous avez compris c’est celle des motos à dominante Jakarta. C’est le laisser aller total. Certains oublient même que la mort est une réalité. A Bamako, on les appelle « mal vie ». Ils se donnent à des acrobaties sur la voie publique. Ce jeu est devenu excitant pour la population surtout quand il s’agit d’un cortège de mariage, une vraie folie.
Les « mal vie » ont pour cousin les livreurs de pain qui ont pour grand frère les tricycles. La boucle est bouclée par les conducteurs de Jakarta qui font bon « ménage » avec les sotramas et les taxis. Ce phénomène ne cesse de prendre une proportion inquiétante sous l’œil complaisant des agents en charge de la sécurité routière. Aucunes mesures drastiques pour faire plier ces indisciplinés de la route qui vivent désormais leur indiscipline dans la chair. Pourtant, il le faut pour sauver des vies. Que dire de cet incivisme qui est la cause de multiples accidents où les pompiers avec bruits vous embraquent avec rapidité pour vous déposé dans les urgences des hôpitaux où vous avez le temps de mourir faute d’urgence parce que vous n’avez pas d’argent. Les piétons peuvent désengorger à leur tour cet état en respectant les passages piétons et les ponts construits pour eux. Il urge de prendre conscience de l’ampleur de la chose. Que chacun accomplisse sa part de responsabilité, l’Etat a fait une partie de son devoir en construisant des routes. C’est à chaque citoyen de faire preuve de civisme sur la route. Même s’il se marie.

Amadingué SAGARA
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