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Plainte du BIPREM-Fasoko contre le président IBK: Le ‘’Réseau Alternative pour un Mali Débout’’ et l’Association ‘’le Mali Autrement’’ dénoncent un manque de respect pour la première institution du pays
Publié le mardi 8 mars 2016  |  Le Tjikan




A l’instar d’autres organisations associatives, le ‘’Réseau Alternative pour un Mali Débout’’ et l’Association ‘’le Mali Autrement’’ ont animé une conférence de presse hier lundi 7 mars à la Maison de la Presse. Avec pour objectif, d’informer l’opinion publique qu’une association de surcroit, le BIPREM-Fasoko (née dans le sillage du coup d’Etat de 2012 ndlr) n’est pas habilitée à saisir la Haute Cour Justice contre le président de la République pour quelque motif que ce soit.
« Cette plainte fantaisiste mal fondée et sans objet montre à suffisance l’ignorance de ses initiateurs quant à la saisine de cette juridiction prévue par le titre X de la Constitution du 25 Février 1992 dans ses articles 95 et 96 », c’est par cette forte déclaration que les responsables du ‘’Réseau Alternative Pour un Mali Débout’’ et de ‘’l’Association le Mali Autrement’’ ont annoncé les couleurs de la conférence de presse qu’ils ont animée hier lundi à la Maison de la Presse.
D’entrée de jeu, Mahamadou Berthé, précisera que « la Haute Cour de Justice est certes compétente pour juger le Président de la République et les ministres mis en accusation devant elle par l’Assemblée nationale pour haute trahison ou en raison des faits qualifiés de crimes ou délits commis dans l’exercice de leurs fonctions, ainsi que leurs complices en cas de complot contre la sûreté de l’Etat ». Mais ajoute-t-il, il n’en demeure pas moins que n’importe qui ne peut pas saisir cette cour. Pour preuve soutient-il, au terme de loi n°97-001 du 13 janvier 1997 fixant la composition et les règles de fonctionnement de la Haute Cour de Justice, seule l’Assemblée nationale, sur la demande de son président, peut saisir la Haute Cour de Justice pour mettre en accusation le président de la République, ses ministres ou leurs complices soupçonnés de haute trahison ou d’atteinte à la sûreté de l’Etat.
Pour Issa Mariko, cette plainte du BIPREM-Fasoko (Bloc d’Intervention Populaire et Pacifique pour la Réunification Entière du Mali) n’a d’autres objectifs que de nuire à l’honneur et à la personne du président Ibrahim Boubacar Keïta, qui est la première institution de la République. Surtout à un moment où toute l’attention de l’opinion est tournée vers la ville de Kidal où devra se tenir du 27 au 30 mars un forum pour la paix devant rassembler gouvernement et groupes armés autour d’une même table.
« Les gens aiment toujours parler du sensationnel pour divertir l’opinion mais cela ne marchera plus » a-t-il martelé. Avant de poursuivre que dès son arrivée au pouvoir, le président IBK s’est attelé à la lutte contre la corruption. Pour preuve soutient-il, grâce aux efforts du gouvernement, 80 milliards FCFA ont été économisés en annulant certains marchés conclus sans bons de commande. « Mais, personne n’en parle », déplore-t-il.
Association née dans le sillage du coup d’Etat de mars 2012 et proche de l’ex junte de Kati, selon Issa Mariko, à travers cette plainte, les responsables du BIPREM-Fasoko veulent déstabiliser le régime en place, en soutien à leur mentor Amadou Aya Sanogo écroué depuis 2013 et dont le procès est annoncé pour très bientôt.
A sa suite, Abdel Kader Maïga conseillera à la jeunesse malienne de ne pas se laisser embobiner par des personnes de mauvaise foi, et à rester mobilisée derrière les autorités pour œuvrer en faveur du retour définitif de la paix au Mali. Pour lui, outre le fait qu’il soit président de la République, Ibrahim Boubacar Keïta, en raison de son âge avancé, mérite respect et doit être épargné de certains propos insultants.

Lassina NIANGALY
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