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Ras Bath à propos de la plainte du BIPREM contre IBK « Les responsables du BIPREM ont étalé leur ignorance des textes de la République et jeté un discrédit sur la société civile »
Publié le mardi 8 mars 2016  |  Le Tjikan
Point
© aBamako.com par Momo
Point de presse du collectif pour la Défense de la République
Bamako, le 23 octobre 2014 au carrefour des jeunes. Le CDR, lors d` un point de presse, a demandé que justice soit faite sur l’affaire de surfacturation sur les achats de l’avion présidentiel et des équipements militaires.




Membre du Collectif pour la Défense de la République et jeune leader de la société civile, Mohamed Bathily dit Ras Bath a animé un point de presse le samedi 5 mars dernier au Carrefour des Jeunes de Bamako afin de donner son avis sur la plainte du BIPREM portée contre le président de la République, Ibrahim Boubacar Keïta, auprès de la Haute Cour de Justice. Pour lui, l’acte posé par le BIPREM n’est ni plus ni moins qu’une insulte à l’égard de la première institution de la République qu’est le président IBK.
Mohamed Bathily dit Ras Bath, influent jeune leader de la société civile était face aux hommes de média le samedi dernier au Carrefour des jeunes de Bamako pour donner son avis sur la plainte portée contre le président Ibrahim Boubacar Keïta par le BIPREM auprès de la Haute Cour de Justice. Tenant en mains une copie de la constitution du Mali, Ras Bath n’est pas allé avec le dos de la cuillère pour dénoncer l’acte posé par le BIPREM. Lequel pour lui, n’est ni plus ni moins qu’une insulte à l’égard de la première institution de la République qu’est le président IBK, voire du peuple malien.
« Nous sommes dans un Etat de droit. N’importe qui ne peut pas se lever n’importe quand pour aller dans n’importe quel tribunal et accuser le président de la République de n’importe quoi » a-t-il martelé. Pour preuve ajoute-t-il, la Constitution du Mali stipule à son article 95 que « la Haute Cour de Justice est compétente pour juger le Président de la République et les ministres mis en accusation devant elle par l’Assemblée nationale pour haute trahison ou en raison des faits qualifiés de crimes ou délits dans l’exercice de leurs fonctions ainsi que leurs complices en cas de complot contre la sûreté de l’Etat». Mais aussi, le même article 95 de la Constitution stipule plus loin que « la mise en accusation est votée par scrutin public à la majorité des 2/3 des députés composant l’Assemblée nationale ». En clair, pour Ras Bath, en portant plainte contre le président IBK pour haute trahison, les responsables du BIPREM ont étalé leur ignorance des lois et principes de la République. Car argumente-t-il, selon la Constitution, seule l’Assemblée Nationale peut saisir la Haute Cour de Justice et accuser le président de la République et les ministres de haute trahison et non une quelconque association de surcroit de la taille du BIPREM.
Pour Ras Bath, les faits reprochés au président de la République, IBK, par le BIPREM ne peuvent en aucune manière être qualifiés de haute trahison encore moins d’atteinte à la ‘’sûreté de l’Etat’’.
« Les faits de corruption relèvent des tribunaux de droit commun et non de la Haute Cour de Justice » a-t-il précisé. Avant d’ajouter qu’à travers cette plainte, les responsables du BIPREM ont fait preuve de leur ignorance des textes et jeté un discrédit sur la société civile malienne aux yeux de la communauté internationale.
« Le BIPREM est un bloc de plaisantins dont les responsables, à travers leur plainte, ont fait de l’escroquerie intellectuelle et des diffamations visant à tenir l’image et l’honneur du président de la République, IBK » a-t-il dénoncé. Avant d’ajouter qu’après l’agression du président de la transition, Dioncounda Traoré, en 2012, des actes comme celui posé par le BIPREM ne doivent pas être tolérés dans une République.
Mais pour lui, le BIPREM a déjà reçu son objectif qui n’est autre que de se faire un coup de ‘’pub’’ à travers les médias.

Lassina NIANGALY
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