Accueil    MonKiosk.com    Sports    Business    News    Femmes    Pratiques    Le Mali    Publicité
aBamako.com NEWS
Comment

Accueil
News
Société
Article
Société

8 mars : ‘’Nous sommes tous Femme’’
Publié le mardi 8 mars 2016  |  Delta News
Célébration
© aBamako.com par A S
Célébration de journée Panafricaine des femmes
Le CICB a abrité, le 31 Juillet 2015, la cérémonie de célébration de la journée panafricaine des femmes




Gloire à Dieu et honneur à la Femme que l’humanité célèbre ce mardi 8 mars 2016 à travers la Journée internationale des Femmes. Officialisée par les Nations unies en 1977, la Journée internationale des Femmes trouve son origine dans les luttes des ouvrières et suffragettes du début du XXe siècle, pour de meilleures conditions de travail et le droit de vote.
C’est une journée de manifestations à travers le monde. L’occasion de faire un bilan sur la situation des femmes dans le monde. Traditionnellement, les groupes et associations de militantes préparent des manifestations, pour fêter les victoires et les acquis, faire entendre leurs revendications, afin d’améliorer la situation des femmes.
La Journée internationale des Femmes reste aujourd’hui d’une brûlante actualité. Car tant que l’égalité entre les hommes et les femmes ne sera pas atteinte, nous aurons besoin de la célébrer. Nous aurons besoin de la célébrer pour que les mérites de la femme soient davantage reconnus. « Si la femme ne vaut rien, il faut reconnaitre que rien ne vaut la femme », chante l’artiste Sénoufo, Nèba Solo.
Le 8 mars reste une journée spécifiquement dédiée à célébrer la femme. Une occasion de dresser le bilan des progrès réalisés, d’appeler à des changements et de célébrer les actes de courage et de détermination accomplis par les femmes ordinaires qui ont joué un rôle extraordinaire dans l’histoire de leur pays et de leur communauté. Pour l’édition 2016, l’Organisation des Nations unies met l’accent sur les moyens d'accélérer l'agenda de 2030 à travers le choix du thème 2016 « planète 50-50 d'ici 2030 : franchissons le pas pour l'égalité des sexes ».
Au Mali, l’évènement sera célébré au palais de la Culture sous la haute présidence de la Première Dame, Kéita Aminata Maïga. Ça sera un moment de souvenirs intenses et d’hommages grandioses à l’endroit des ouvrières de Chicago, mais aussi pour celles qui ont écrit aux côtés des hommes, les différentes pages glorieuses de notre pays. En la matière, on pense à Awa Kéita, Sira Diop, Fatoumata Siré Diakité….mais n’oublions pas les Amazones du Kénédougou où l’histoire nous enseigne que l’une d’entre elles a coupé son sein pour pouvoir bien tenir le fusil pendant la guerre anti-coloniale. De même que toutes ces femmes qui, dans l’anonymat, travaillent ardemment pour que le Mali soit une fierté pour nous tous. Des Nyéléni, notre pays en compte à gogo. De Kayes à Kidal, les femmes ont fait et continuent de faire grandir le Mali.
Elles prennent une part active dans la résolution de la crise politico-sécuritaire que notre pays connait depuis 2012. Le processus de paix et de réconciliation nationale entamé depuis la signature de l’Accord d’Alger doit impérativement être marqué par une forte implication des femmes, premières victimes, avec les enfants, des guerres et autres tragédies.
Nous ne devons pas oublier pas non plus celles qui nous viennent d’ailleurs, et qui, dans le cadre de la Minusma, se battent au prix de leurs vies, aux côtés de leurs homologues maliennes, pour que notre pays puisse garder ses valeurs républicaines. A ce titre, il faut rappeler que parmi les militaires guinéens récemment tombés sur le champ de l’honneur à Kidal, il y avait des femmes.
Ce sont autant de bravoure et de sens du sacrifice qui doivent marquer l’inspiration de nos mamans, nos sœurs et nos filles d’aujourd’hui. En cette période où notre pays se relève difficilement de sa plus grande crise de l’histoire, nous devons être guidés par des exemples pareils.
Le 8 mars doit être aussi une occasion pour les femmes d’avoir une compassion et une pensée pieuse pour toutes leurs semblables victimes des guerres inutiles, comme c’est le cas en Syrie, en Irak, en Ukraine, au Mali, au Nigeria, au Niger, au Tchad, au Cameroun, en Palestine etc.
A toutes les femmes du monde entier et particulièrement les Maliennes, nous disons ‘’Aw Sambè Sambè’’.
A. V. S. D.
Commentaires