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Réseau des femmes entrepreneurs sociales et solidaires : le 8 mars peu connu
Publié le mardi 8 mars 2016  |  Delta News




Dans le cadre de la célébration de la fête internationale du 8 mars, nous nous sommes entretenus avec la présidente du Réseau des femmes entrepreneurs sociales et solidaires, Mme Soufountéra Malado Barry, qui nous parle de son réseau et de sa compréhension du 8 mars.
Pour Mme Soufountéra, le réseau a été une initiative de l’Aprofom et est composé de plus de 50 femmes, dont la plus jeune n’a que 42 ans et la plus-âgée 68 ans. Ces femmes disposent de deux kiosques ou boutiques de vente des produits du réseau, qui leur a été offert par l’Aprofem, une ONG qui aide les femmes et les enfants. Selon notre oratrice, les membres du réseau transforment leurs produis pour venir les vendre dans ce kiosque placé tout juste derrière la mairie de la Commune V du district de Bamako, et dans le second qui se trouve dans la cours de l’Aprofem. Chacune d’elles transporte quelques produits et les achemine dans une boutique de vente, a-t-elle estimé. Elle a cité les différents produits vendus dans la boutique que sont : le fonio précuit, le haricot, le djouka, la farine de maïs, la makoroni, le monikourou, le tiakri, le couscous, l’oignon de poudre, le fakoye, le soumbala en poudre et en boule, le piment en poudre, les feuille de patate, le miel, l’huile de palme, bissap, tamarin, gingembre, Zèkenè, zaban, la potasse, le raisin sec, l’arachide sucré, le blé, le couscous arabe, le gingembre croquette, le gingembre en poudre, le zira bonbon.
Elle est la vendeuse principale des produits, mais a estimé que chacune d’elles peut également venir vendre dès qu’elle est disponible. Elle dispose d’un registre sur lequel se trouve le prix des différents produits, et un autre dans lequel sont consignés tous les produits vendus. Tous les jours chacune d’elles passe pour voir si toutefois il n’y a pas de pénuries de produits, ou s’il y’a un travail de groupe à exécuter. Parlant du 8 mars, elle a estimé qu’elles ont reçu des pagnes pour réseau et qu’elles sont en train de les payer pour aller les coudre.
« Je ne connais pas trop l’historique du 8 mars, mais j’ai entendu parler que le 8 mars est célébré à cause d’une femme courageuse, qui travaillait, et qui s’est donnée pour la cause des femmes. A travers cette célébration, nous voulons imiter cette battante. Nous serons le 8 mars au palais de la Culture, pour aller exposer nos produits », a-t-elle indiqué. Pour ce qui est des difficultés que connait le réseau, Mme Soufountéra déclare qu’elles sont d’ordre financier, des problèmes de financement, mais aussi des difficultés liées à l’acquisition des emballages, et d’étiquettes qu’elles doivent apposer sur leurs produits. « A l’occasion du 8 mars, je souhaite que la paix revienne dans notre pays, que les femmes s’entraident afin de relever les défis qui les attendent », a-t-elle indiqué. Elle s’est dite opposée au fait que les femmes lors des cérémonies jettent de l’argent par la fenêtre, en ‘’farotant’’ devant les caméras. « J’invite toutes nos sœurs à travailler davantage, seul le travail paye, et bonne fête de 8 mars ».
B. Bouaré
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