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Mme Diawara Aichata Lady Touré à propos de la plainte du BIPREM contre IBK : « Nous allons porter plainte contre cette association pour diffamation contre notre président »
Publié le vendredi 11 mars 2016  |  Le Tjikan
Congres
© aBamako.com par as
Congres ordinaire des femmes du RPM
18 mai 2013. Bamako. CICB Congres ordinaire des femmes du RPM preside par le president du parti IBK> Nouvelle Presidente est Mme Diawara Laly




C’est du moins une déclaration faite par Mme Diawara Aichata Lady Touré, présidente du Bureau National des Femmes du RPM en riposte à la plainte du BIPREM contre IBK pour haute trahison. C’était le mercredi 9 mars dernier au CICB à la faveur d’une rencontre d’échanges sur la présentation qu’elle doit faire le 17 mars prochain aux Nations unies à New-York devant les autres femmes des partis membres de l’Internationale Socialiste sur le thème « agenda 2030 : violence faites aux femmes, cas du Mali ».
Cette rencontre avait pour objectif de partager avec les autres femmes du RPM la présentation qui sera faite par leurs responsables le 17 mars prochain à New-York lors de la réunion des femmes de l’Internationale socialiste.

Dans son discours d’ouverture, Mme Diawara Aichata Lady Touré dira que l’honneur leur a été fait par l’International Socialiste des femmes de les inviter à faire une présentation sur le thème « agenda 2030 : violence faites aux femmes, cas du Mali ».

« C’est pourquoi, nous avons jugé nécessaire de partager cet honneur avec vous, militantes du RPM et les femmes du Mali en vous soumettant cette présentation pour non seulement avoir vos bénédictions et surtout votre apport sur ce sujet important » a-t-elle indiqué. Avant de donner sa définition de la violence à l’égard des femmes. Selon elle, l’expression violence à l’égard des femmes désigne tout acte de violence dirigé contre des femmes en tant que tel et causant ou pouvant causer aux femmes un préjudice ou des souffrances physiques, sexuelles ou psychologiques, y compris la menace, la contrainte ou la privation arbitraire de liberté. « La féminisation de la violence est aujourd’hui un grand problème dans le monde et cela est largement confirmé par les statistiques de toutes les organisations des droits de l’Homme » a-t-elle affirmé.

« Pour avoir une idée de l’ampleur du problème de la violence, des statistiques fiables des Nations Unies et des organisations défense des droits humains nous apprennent que des dizaines de millions de personnes perdent la vie chaque année du fait d’actes de violence. Ces victimes sont malheureusement en grande majorité des femmes. Il est établi que la violence est responsable de plus de 14% des décès chez les femmes. Elle est la principale cause de mortalité chez les personnes âgées de 15 à 44 ans », a déploré la présidente des femmes du RPM.

« Les responsabilités, le rôle et la place que la société malienne accorde à la femme admettent que sans la femme, il n’y a pas de famille. Elle est surveillante et gestionnaire du ménage, gardienne de la tradition, éducatrice des enfants, conseillère du mari et comptable de la réussite des enfants », souligne-t-elle. Selon elle, malgré ces rôles spécifiques que la société malienne donne à la femme, l’évolution de son statut qui détermine ses conditions de travail ne s’accompagne pas toujours des mesures nécessaires et indispensables de partage de responsabilité dans la prise de décision.

« Les femmes représentent 52% de la population du Mali et produisent environ 80% de la production vivrière nationale. Malgré cette importante contribution, leur statut dans la société est marqué par des pesanteurs longtemps considérés comme immuables et entretenues comme telles : contraintes socioculturelles, traditions et autres tabous qui maintiennent les femmes dans un rôle subalterne. Nous devons nous convaincre aujourd’hui que l’égalité entre les femmes et les hommes est essentielle au développement durable dans le monde et que les femmes jouent un rôle prépondérant dans le développement de leurs sociétés », a-t-elle lancé.

Actualité oblige, elle a profité de cette occasion pour mettre en garde l’association qui a porté plainte contre le président de la République. Selon elle, cette association est néfaste pour le développement du pays car ses responsables sont en train de donner aux populations une mauvaise information sur le président de la République. « Nous l’avons élu et nous ne pouvons accepter cet état de fait. On va leur barrer le chemin, s’ils veulent atteindre le président, il va falloir qu’ils marchent sur nos cadavres. Et nous allons porter plainte contre eux aussi pour diffamation et pour mensonge à l’endroit de notre président », a conclu Mme Diawara Aïchata Lady Touré.

Fily Sissoko
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