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Karim Kéïta, président de la commission défense de l’Assemblée Nationale : «La sécurité demeure une préoccupation au Mali»
Publié le lundi 14 mars 2016  |  Le Républicain
Première
© aBamako.com par mouhamar
Première session de la nouvelle législature
Bamako, le 22 janvier 2014 à l`hémicycle. Les nouveaux députés issus des dernières législatives étaient en session extraordinaire pour l`élection du président de l`assemblée nationale et la composition des groupes parlementaires.Photo: Honorable Karim KEITA.




L’hôtel Salam de Bamako a abrité le mardi 8 mars 2016, la cérémonie d’ouverture de l’atelier d’élaboration du plan stratégique triennal (2016-2018) et du plan d’actions prioritaires 2016 de la commission de la défense nationale, de la sécurité et de la protection civile de l’Assemblée nationale du Mali.

Cet atelier de deux jours est organisé par le National Démocratique Institute (NDI) en partenariat avec l’Assemblée nationale du Mali, sous le financement de l’Ambassade du Danemark, de la Norvège, et de la Minusma (Mission multidimensionnelle intégrée des Nations-Unies pour la stabilisation du Mali). L’objectif général de l’atelier est de finaliser l’élaboration du plan stratégique triennal (2016-2018) et du plan d’actions prioritaires 2016 de la Commission de défense, de sécurité et de la protection civile. La cérémonie d’ouverture était présidée par le président de l’hémicycle, l’honorable Issaka Sidibé en présence d’autres personnalités.

Selon le Directeur Résident du NDI au Mali, Badie Hima, cet atelier entre dans le cadre du programme régional dénommé «Programme Sahel : Renforcer le contrôle et la surveillance démocratiques du secteur de la sécurité – Contribution au programme danois pour la stabilité et la paix dans la région du Sahel» financé depuis juillet 2014 par les coopérations danoise et norvégienne.

A l’en croire, ce programme est mis en œuvre simultanément au Burkina Faso, au Mali et au Niger. Elle a pour objectif global de renforcer les capacités des acteurs et institutions nationales, dont le Parlement, la société civile et l’exécutif, a-t-il dit. Aux dires de Badie Hima, Le NDI et la MINUSMA entendent ainsi appuyer l’Assemblée Nationale, dans sa fonction législative et de contrôle effectif de la gouvernance du secteur de la sécurité en vue de contribuer à assurer de meilleurs services de sécurité aux citoyens maliens.

Pour le président de la Commission défense de l’Assemblée nationale, l’honorable Karim Kéïta, fils du président IBK, à l’instar de tous les pays du sahel, la sécurité demeure une préoccupation au Mali au regard de la crise que le pays a connu. Il a indiqué que le contrôle démocratique du secteur de la sécurité est l’un des enjeux majeurs du travail de sa commission. Selon lui, dans le contexte actuel, aucun pays ne pourra faire face seul aux menaces d’où la nécessité d’un tel programme qui fera appel à des collaborations entre les acteurs des différents pays impliqués dans le contrôle démocratique du secteur de la sécurité. «Au sortir de cet atelier notre commission disposera d’un plan stratégique triennal (2016-2018) et du plan d’actions prioritaires 2016.

A cet effet, la commission prendra toutes les dispositions nécessaires pour la mise en œuvre des différents plans afin d’améliorer la qualité du travail sur le terrain», a-t-il dit. Quant à la Représentante adjointe de la Minusma, Mme Mbaranga Gasarabwe, elle a expliqué que le chantier de la Réforme du Secteur de la Sécurité au Mali ne se gagnera pas sans les élus. Selon elle, cet atelier vise à renforcer la gouvernance dans le secteur de sécurité au Mali. «Les Nations Unies sont convaincues qu’un secteur de défense et de sécurité mieux gouverné et doté de moyens sera plus efficace dans son rôle de sécurisation de la population et des biens», a-t-elle conclu.

Pour le président du parlement malien, l’honorable Issaka Sidibé, si la sécurité constitue un défi pour notre planète toute entière, elle l’est encore plus pour le Mali qui depuis quelques années se trouve être l’épicentre d’une crise sahélo-saharienne qui n’est pas sans conséquence sur son développement. Confronté, en effet, à des nouvelles formes de menaces transfrontalières, notre pays, dit-il, a toujours affiché sa détermination dans la quête de stratégies et de mécanismes susceptibles d’enrayer ces menaces et à s’orienter résolument vers son développement. Enfin, il a fait savoir que ce plan triennal renforcera le plan stratégique de développement institutionnel qui, sous peu, sera présenté à l’opinion nationale et internationale au cours d’une table ronde des bailleurs.

Aguibou Sogodogo
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