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Dr Oumar Mariko, une carrière politique en pointillé
Publié le mercredi 23 janvier 2013  |  Le Canard Déchaîné


Rencontre
© aBamako.com par A S
Rencontre politique
Le secrétaire du parti SADI, Oumar MARIKO a organisé une conférence de presse le lundi 26 novembre 2012


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Les marches, avec barricades, organisées à la veille de l’attaque de Konna et à l’appel du secrétaire général du parti SADI, l’ont dépouillé du peu de crédit, dont il dispose au sein de l’opinion nationale ; mais aussi, internationale

Il n’y a plus de doute : Dr Oumar Mariko est seul, tout seul en allant à contre-courant de l’opinion nationale et internationale. L’intervention militaire internationale a été saluée par tous les Maliens, sauf Oumar Mariko et camarades du MP22. Et hasard de calendrier, c’est le jour où les islamistes ont attaqué les positions de l’armée à Konna, que Dr Oumar Mariko et ses acolytes, battaient le pavé pour réclamer la démission du président de la Républiqueet tenue des concertations nationales. Toute chose qui a choqué les Maliens.

Car ils sont unanimes qu’au moment où la «case nationale» brûle, c’est le moment de se donner la main et non de se battre pour des postes ; encore moins d’organiser des marches. Mais l’histoire retiendra que certains hommes politiques ont failli à ce principe. Et cela n’est pas sans conséquence sur leur carrière. Il s’agit d’un acte qui leur coûtera cher, trop cher. Pour preuve, depuis cette marche, ses initiateurs sont devenus des « hommes pourri- tiques » isolés. Du coup, certains tentent de se racheter une nouvelle virginité politique. En vain. C’est le cas d’Ibrahim Boubacar Kéita (IBK) dont, son mouvement (IBK-Mali 2012) était aperçu parmi les marcheurs. «Je n’ai pas demandé à aucun membre de mon parti de marcher » a déclaré IBK, sans convaincre. Plus grave, certains partis politiques membres de IBK-Mali 2012, qui doutent du patriotisme d’IBK et de son « kankélétiguiya » (homme de parole), ont claqué la porte. Autre initiateur de la marche : Hamadoun Amion Guindo, responsable dela COPAM et non moins secrétaire général dela CSTM. Il a tente de se racheter en organisant une séance de don de sang pour les soldats blessés au front. Mais cela ne semble pas suffire.

Quant à Oumar Mariko, il multiplie les conférences de presse pour exiger la tenue des concertations nationales et la démission du président de la Républiquepar intérim. Il semble être le seul Malien, contre l’intervention militaire étrangère au Mali. Cette position de Dr Oumar Mariko lui a coûté le départ de certains militants de son parti. Pour preuve, sa dernière conférence de presse a enregistré, à peine, une trentaine de militants de son parti et du MP22. Mais selon des témoins, le pire est à venir pour son parti. « J’ai toujours supporté Oumar Mariko, mais aujourd’hui, je le déteste à cause de son comportement de ces derniers jours », nous a confié un chauffeur de taxi. Comme ce taximan, ils sont nombreux les Maliens qui attendent pied ferme Dr Oumar Mariko et ses acolytes. Pour nombre de Maliens, les ennemis du Mali ne sont pas seulement les terroristes. Mais aussi et surtout, certains hommes politiques qui mettent leurs intérêts au dessus de tout.

Abou BERTHE

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