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Enseignement supérieur : Le SNEC se blanchit !
Publié le mercredi 23 janvier 2013  |  Le Flambeau




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Dans un mémorandum remis à la presse, lors de son dernier point de presse tenu en prélude de la suspension du mot d’ordre de mouvement de grève des syndicats d’enseignement supérieur, le Syndicat National pour l’Education et la Culture apporte des éclaircissements sur ses revendications. Tout en remettant en cause certains arguments du gouvernement, le SNEC entend à travers ledit mémorandum lever toute zone d’ombre sur la légitimité de ses actions.

Les réactions du Syndicat s’articulent autour deux axes à savoir la confusion qui règne sur les différents points de revendication des syndicats d’enseignants et la volonté incessante de la partie gouvernementale de dresser l’opinion publique contre les enseignants du supérieur, à travers des allégations le plus souvent volontaires. S’agissant du premier point, le secrétaire général de la section enseignement supérieur, Monsieur Ismaila Komé, a rappelé que son syndicat n’a jamais formulé une demande d’augmentation de salaire depuis la signature du protocole d’accord du 17 Août 2010 avec le gouvernement. Monsieur Komé a par ailleurs ajouté que l’Alignement des salaires sur ceux de la sous région est contenu dans le rapport général du forum national sur l’éducation et que le protocole d’accord du 17 Août demeure un protocole d’accord dont le processus de négociation a suivi son cours normal. En ce qui concerne le second point, notamment l’accord du 06 mars 2012, le syndicat précise que ledit accord n’a pas été scellé autour d’un alignement de salaire ; mais plutôt dans un esprit de compensation dont le contenu émane de la partie gouvernementale elle-même. ‘’Si l’accord du 06 mars est formalisé, le salaire de l’enseignant malien le plus gradé c’est-à-dire à la veille de sa retraite n’atteindra que le niveau moyen de rémunération d’un enseignant débutant dans la sous région. Et les arguments visant à dresser l’opinion nationale contre les enseignants en les faisant passer pour les preneurs d’otage de l’école restent de pures allégations’’ a conclu Monsieur Komé.

Rappelons qu’en raison de la situation actuelle du Nord et de l’Etat d’urgence, les syndicats d’enseignants ont suspendu leur mot d’ordre de grève et les cours sont d’ores et déjà effectifs dans les différentes structures universitaires.

FOUSSEYNI MAIGA

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