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Les Echos N° 4009 du 23/1/2013

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Securisation de Bamako : Des mosquées perquisitionnées vendredi
Publié le mercredi 23 janvier 2013  |  Les Echos


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Le vendredi dernier, suite à la psychose et aux rumeurs qui circulaient dans la capitale, les éléments des commissariats de police nationale et ceux du Groupement mobile de sécurité (GMS) avec l'appui de la gendarmerie ont mené des perquisitions dans différentes mosquées de la capitale soupçonnées d'être la retraite des terroristes et des bandits armés qui sèment la terreur dans notre pays depuis plus de 10 mois. Des rumeurs circulent dans la capitale sur la complicité de certaines mosquées du district avec les bourreaux qui menacent l'existence de notre nation. Ainsi la mosquée "Marquaz" de Banankabougou se trouve au centre de cette polémique. Pour lever toute équivoque, les éléments des commissariats de police et ceux du Groupement mobile de sécurité (GMS) avec l'appui de la gendarmerie ont mené des perquisitions dans cette mosquée "étrange" pour les habitants du quartier.

Cette mosquée, bâtie sur un hectare environ, possède en son sein un bureau, une école coranique et un internat. Selon le commissaire Alhousseyni Sow du commissariat du 7e arrondissement avec la perquisition, il n'y a rien dans cette mosquée. Pour lui, il s'agit d'un malentendu car, dit-il, "dans cette mosquée se retirent des musulmans aisés qui ne demandent que la foi et la voie de Dieu. Ils ne sont pas agressifs et savent collaborer avec tout le monde".

Mais force est de croire que certains faits laissent les gens sur leur faim, car les femmes n'entrent pas dans la mosquée "Marquaz", à plus forte raison pour y prier. Les fidèles peuvent se retirer dans les antichambres du lieu de culte pour passer des jours et des mois de méditation. Des sources rapportent que la construction de la mosquée, qui est encore en chantier, est assurée par lyad Ag Ghaly. Depuis des lustres, de fidèles musulmans de Bamako ont décidé de ne plus se rendre à la mosquée "Marquaz".

Selon un jeune que nous avons trouvé sur place, cet Abdel Krim dit Kojak, abattu à Konna, était toujours collé à lyad Ag Ghaly qui priait dans cette mosquée. Et compte tenu des rapports qui les liaient, il précise qu'on ne pouvait jamais constater la présence de l'un sans l'autre. Kojak était au-dessous de tout soupçon et faisait des allers-retours entre le Pakistan et le Mali.

sory I. konaté

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