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Intervention au Mali: la France a besoin de l`Algérie
Publié le mercredi 23 janvier 2013  |  L'Express


Crise
© AFP par DR
Crise Malienne : Le président François Hollande à Alger
Mercredi 19 décembre 2012. Alger. La France et l`Algérie sont "en convergence" sur le Mali pour un retour à la paix par la voie de la négociation


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Autre Presse - 23/1/2013


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Avant la dramatique prise d'otages dans un complexe gazier du Sahara, Alger avait promis de fermer sa frontière avec le Mali. L'heure semble venue d'un soutien plus affirmé à Paris.

Les Français le savent: l'opération Serval n'a de chance de réussir que si elle bénéficie du soutien de l'Algérie. A quoi servirait-il, en effet, de traquer les narco-djihadistes du Nord-Mali s'il leur suffisait de passer la frontière pour trouver refuge en territoire algérien? Le combat serait alors perdu d'avance, comme il l'est en Afghanistan, tant que le Pakistan voisin, tout en soutenant officiellement la coalition internationale, sert de base arrière aux talibans. Depuis une douzaine d'années, afin de sortir de la "sale guerre" qui a ensanglanté toute la décennie 1990, les autorités algériennes ont choisi d'amnistier très largement les membres des groupes armés prêts à se rallier à leur politique de réconciliation nationale; les plus déterminés, qualifiés de terroristes "résiduels", ont été confinés, tant bien que mal, dans les régions les plus difficiles d'accès, principalement le Sahara et les montagnes de Kabylie.

Sur place, l'armée a pratiquement cessé de traquer le Groupe salafiste pour la prédication et le combat (GSPC), en particulier, devenu Al-Qaeda au Maghreb islamique (Aqmi) après avoir été adoubé par Oussama ben Laden. L'intervention de la France au Mali, puis l'attaque, le 16 janvier, par un bataillon de terroristes, du complexe gazier de Tiguentourine, à In Amenas, près de la frontière libyenne, et la dramatique prise d'otages qui a suivi ont changé la donne. L'Algérie, qui ne voulait pas de cette guerre, y est bel et bien impliquée.
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