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Brocante : Vilains risques au coin des bonnes affaires
Publié le mardi 15 mars 2016  |  L’Essor




Draps de lit, couvre-lits, matelas, serviettes qui s’écoulent à divers endroits de la capitale, peuvent transmettre des maladies respiratoires, cutanées et des allergies

« Bamako est en train de devenir un dépotoir d’objets usagés » : la remarque devient familière aux Bamakois. Il y a de quoi car la masse d’objets de brocante déchargée dans la capitale est de plus en plus impressionnante.

Également appelés « casses » ou « France au revoir », ces objets sont proposés à la vente à maints endroits de la capitale. De véritables supermarchés à ciel ouvert sont ainsi installés non loin du 3è Pont à Missabougou, au Grand marché, au marché de Médine, aux Halles de Bamako, au quartier Golfe, à Magnambougou, à Kalabancoura, à Djélibougou. A tous ces points de vente, on peut faire ses emplettes dans une gamme infinie d’objets d’occasion.

Au départ, le négoce ne concernait que les véhicules de seconde main. Puis la gamme de marchandises s’est étoffée tant et si bien qu’il y a aujourd’hui de tout des objets flambant neuf aux articles de rebut : meubles, vêtements, chaussures, électroménagers, ordinateurs, téléviseurs, vélos, etc.

A Missabougou, l’attroupement est permanent autour d’objets de toute nature étalés au bord de la route. Nous tombons sur un nouvel arrivage de marchandises. Un conteneur vient d’être ouvert. Chez N. et deux de ses voisins, il n’y a qu’à demander : fers à repasser, fours à micro-onde, marmites, couverts, poêles, louches, torchons, verres, assiettes, chaînes hi-fi, téléviseurs, ordinateurs, tondeuses, vélos, téléviseurs, frigos, berceaux et jouets pour bébé. Et même des matelas, des draps de lit, des couvre-lits, des lits d’hôpital, des oreillers et des … sous-vêtements.

Ici, les objets proviennent des États-Unis. « Tous nos objets sont originaux et de bonne qualité », jure le vendeur qui affiche un sourire commercial. S’il insiste pour dire que les marchandises sont importées d’Amérique, il est peu loquace sur la provenance des serviettes, des matelas, des oreillers, tous usagés. Mais les clients ne semblent pas accorder beaucoup d’importance à la provenance des objets. Ils sont plutôt attirés par les prix abordables. Une serviette coûte entre 1000 et 1500 Fcfa. Le prix d’un matelas varie entre 15.000, 50.000, 65.000, 100.000, 125.000 et même 150.000 Fcfa. Un oreiller se vend à 1000 Fcfa.

Le moins qu’on puisse dire est que ces objets attirent irrésistiblement les clients. Beaucoup d’acheteurs potentiels mettent en avant les prix accessibles à toutes les bourses et la bonne qualité des produits.

Certains n’hésitent pas à venir faire leurs courses pour s’équiper avant le mariage. C’est le cas d’Oumar Sagara qui prévoit de se marier le mois prochain. Pour préparer la venue de sa future femme, il est en quête d’un matelas à Missabougou. « Ce n’est pas la première fois que j’achète ces matelas. Ils sont plus résistants que les matelas locaux. En plus, les prix sont abordables », confie-t-il, occupé à un long marchandage avec le vendeur.
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