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Accaparement des Terres dans la Zone ON: Sanamadougou et Saou décident d’en découdre avec le PDG de Gdcm
Publié le jeudi 17 mars 2016  |  Le Prétoire
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© aBamako.com par mouhamar
Visite de la mission de l’Union Africaine pour le Mali et le Sahel (MISAHEL) à Kidal
Kidal, le 08 Août 2014. La délégation de la mission de l’Union Africaine pour le Mali et le Sahel (MISAHEL) conduite par son Excellence monsieur Pierre Buyoya, Haut Représentant de l`Union Africaine s`est rendue ce vendredi à Kidal, pour s`enquérir de conditions de vie des populations.




Les habitants de Sanamadougou et de Saou, dans la zone Office du Niger (ON), sont de plus en plus agacés par l’attitude du PDG du Grand distributeur céréalier du Mali, Modibo Keïta, qu’ils accusent de vouloir accaparer leurs terres. Ils estiment qu’après son forfait dans le village de Sanamdougou où il a bénéficié de la complicité des autorités foncières, Modibo Keïta veut s’en prendre au village de Saou. En effet, les cas des villages de Sanamadougou et Saou concernent un conflit foncier entre les membres de ces communautés et l’entreprise agro-industrielle «Moulin Moderne du Mali» (M3). Les opérations de cette entreprise ont causé la perte des terres ancestrales aux habitants. Ces deux localités sont situées dans la commune rurale de Sibila, dans la région de Ségou, en zone Office du Niger. Sanamadougou est un village d’environ 3 000 habitants et Saou en compte 2 000. Les deux communautés affirment qu’elles vivent et cultivent ces terres depuis des siècles. L’entreprise agro-industrielle «Moulin Moderne du Mali» est basée dans la ville de Ségou. Elle a commencé à aménager et planter sur les terres dans la zone en 2010. L’entreprise a été créée le 31 juillet 2009 et fait partie du «Groupe Keita» qui est composé de M3, de la société «Grand distributeur céréalier du Mali (Gdcm) et du Complexe agropastoral et industriel (CAI). Les villageois se sont regroupés en association et comptent bien demander des comptes à Modibo Keïta.
A suivre !..

COOPERATION LEGISLATIVE Echanges entre parlementaires guinéens et maliens
Durant la semaine écoulée, des parlementaires guinéens étaient en visite à l’Assemblée nationale du Mali. Président du groupe parlementaire «Alliance Républicaine», Dr Deen Touré est membre de l’UFR de l’ancien Premier ministre Sydia Touré. Il a indiqué être venu, en compagnie de son collègue Mamadou Dian Diallo, pour les raisons suivantes: s’enquérir de l’organisation et du fonctionnement de l’Assemblée nationale sœur du Mali, échanger avec les députés maliens sur leurs prérogatives, leurs initiatives, les innovations et les expériences qui peuvent enrichir le parlement et les parlementaires de la République de Guinée.

RENCONTRE BANQUES/PRESSE A SEGOU
Une innovation de taille en 2016
La rencontre annuelle entre les directeurs de publication, les directeurs de radio et les directeurs de banques via l’apbef débute ce vendredi. Pour l’édition 2016, les organisateurs ont sorti l’artillerie lourde. Car la présence des directeurs généraux des banques est signalée. Sans oublier la présence effective du ministre de l’Economie, Boubou Cissé, et des directeurs généraux des Douanes et des Impôts. Du 18 au 20 mars 2016, dans la cité des balanzans, les directeurs des organes de presse et ceux des établissements financiers auront à débattre des sujets d’actualité, comme l’appui de la presse aux investissements. La conférence sera animée par Mahamadou Camara, ancien ministre de la Communication. Cette rencontre regroupera quinze (15) participants de l’Association des éditeurs de la presse privée (Assep) ; quinze (15) de l’Union des radios et télévisions libres du Mali (Urtel) et dix (10) du groupement patronal de la presse.

ATTENTAT TERRORISTE A GRAND BASSAM Le PM à Abidjan pour apporter le soutien du Mali
C’est dans le malheur que l’on reconnait ses amis. Ainsi, après l’attaque terroriste du dimanche 13 mars dernier sur la ville balnéaire de Grand-Bassam, le Chef de l’Etat malien, Ibrahim Boubacar Kéita, a dépêché, hier, son Premier ministre sur les bords de la lagune Ebrié. Cette visite du Premier ministre Modibo Kéita à Abidjan est d’apporter le soutien du peuple malien aux Ivoiriens. Modibo Kéita profitera pour dire au président Alassane Dramane Ouattara que sa venue à Abidjan vise à exprimer les condoléances et compassion, mais également la solidarité du peuple malien à celui de la Côte d’Ivoire suite aux attaques terroristes qui ont frappé la Côte d’Ivoire, un pays qui a une tradition ‘’d’accueil et d’hospitalité’’.


BUSINESS DES PRISES D’OTAGES
Un ancien ministre malien parle
L’ancien ministre de la Défense et des Anciens combattants et ancien Directeur général de la Sécurité d’Etat affirme que de 2008 à 2011, les groupes terroristes dans le Sahel ont reçu 150 millions de dollars, soit plus de 75 milliards de FCFA pour le paiement des rançons. A ce titre, il a rappelé que durant cette période, ce sont 38 otages qui ont été enlevés dans le Sahel. “Tous ces 38 otages étaient retenus au Mali, cependant seuls deux ont été enlevés sur le sol malien”, a souligné Soumeylou Boubèye Maïga. Il a aussi plaidé pour le contrôle de la “zakat” (aumône légale en islam), afin d’en faire la traçabilité pour qu’elle ne finisse pas dans les poches des groupes djihadistes. En sa qualité de Directeur de l’Observatoire géostratégique pour le Sahel, il sait de quoi il parle.

DELESTAGES
L’économie malienne prend un coup
Cela fait pratiquement un mois et demi que les populations de Bamako subissent les coupures intempestives de courant qui jouent sur l’activité économique du secteur informel. Si rien n’est fait pour aider cette frange de la population qui contribue à 50% au PIB, c’est l’économie nationale qui va en prendre un coup.
Le délestage chronique que les Maliens vivent, surtout les populations de Bamako, entraîne un manque à gagner dans plusieurs secteurs d’activités, notamment le secteur informel qui occupe plus de 70% de la population active où certains sont dépendants de l’électricité fournie par l’Energie du Mali (EDM-SA).


COURSE AU POSTE DE DG DE L’ORTM
Vers la réouverture de l’appel à candidatures ?
Décidemment, la course au poste de directeur général de l’Office de radiodiffusion télévision du Mali (Ortm) cache bien des choses. Car, si l’appel à candidatures a vu huit candidats présélectionnés, les choses semblent se corser quant au choix définitif. Pour la simple raison que, selon des sources proches du dossier, le ministre est en train de batailler pour son poulain. Ce dernier n’est autre que Salif Sanogo, dont le dossier n’était pas au complet. Et pour donner une chance à ce dernier de se racheter, le ministre Choguel souhaiterait une réouverture de l’appel à candidatures. Ceci, afin de donner une chance à Salif Sanogo d’être dans le lot des postulants afin d’occuper le poste de directeur général de l’Ortm.


OCCUPATION ANARCHIQUE DU DOMAINE PUBLIC Le «nous pas bouger» des commerçants
Malgré la volonté affichée du gouvernement de mettre fin à l’occupation anarchique des espaces publics, le désordre continue dans la capitale malienne. Les campagnes sporadiques pour assainir un tant soit peu ses trottoirs, n’ont visiblement rien servi. En effet, on remarque encore aujourd’hui une occupation massive et anarchique des trottoirs par les commerçants.

LITTERATURE
L’écrivain malien Ousmane Diarra menacé de mort
L’écrivain malien Ousmane Diarra est menacé de mort dans son pays, où il est accusé de vouloir «réécrire l’histoire», a annoncé lundi Jean-Noël Schifano, le directeur de la collection « Continents Noirs » chez l’éditeur français Gallimard qui le publie. Ousmane Diarra a été menacé «d’être criblé de balles» par «un militaire de la sécurité d’Etat en civil», a affirmé M. Schifano, alerté par des courriels de l’écrivain qui a dû quitter Bamako pour s’installer à une vingtaine de kilomètres de la capitale. Selon Ousmane Diarra, 55 ans, cité par son éditeur, ce militaire lui aurait reproché de vouloir «réécrire l’histoire» du Mali. «Cela ne peut plaire à aucun pouvoir, qu’il soit politique ou religieux», aurait ajouté ce militaire en civil.
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