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Forum de Kidal ; 400 millions pour la grand-messe de la CMA
Publié le jeudi 17 mars 2016  |  L’aube
Rencontre
© aBamako.com par A.S
Rencontre IBK-CMA-Plateforme
Bamako, le 27 février 2016 le président Ibrahim Boubacar Keita a rencontré les groupes armés a Koulouba




Alors qu’elle fait preuve d’une mauvaise volonté évidente dans la mise en application de l’accord de paix qui piétine, la CMA (Coordination des mouvements de l’Azawad) a initié l’organisation d’un forum qui aura lieu du 27 au 30 mars prochains à Kidal.

Les membres de l’ex rébellion ont ainsi concocté un budget de plus de 500 millions de francs CFA indique-t-on… Finalement, ils ont ramené ce budget à 400 millions pour l’organisation du forum qui ne dure que trois jours. Un joli coup réussi par la CMA ! Le gouvernement a finalement versé la… rançon. Le forum de Kidal aura lieu avec l’argent du contribuable malien, sans l’implication de l’Etat.

Après ce forum, la CMA inventera autre chose pour traire l’Etat malien. Car, les membres de cette coordination sont habitués à ce genre d’exercice. Et ils savent qu’actuellement, ils ont en face un Etat qui ne dispose d’aucune autorité pour dire NON.

Forum de Kidal :

Sans la participation de l’Etat malien ?

A quelques jours de la tenue du forum de Kidal, de sérieux doutes planent sur la participation des représentants de l’Etat. En effet, depuis quelques jours, la CMA déploie une campagne visant à empêcher l’arrivée à Kidal de représentants de l’Etat. Ainsi, la Coordination des mouvements de l’Azawad indiquerait que les populations s’y opposeraient. La réalité est que ces populations sont (encore) l’objet de manipulations. Maintenant, la question est de savoir si ces assisses auront lieu ou non sans la participation du gouvernement.

Aussi, est-ce que les autres participants (Minusma, Médiation internationale, Algérie…) accepteront de prendre part à cette rencontre sans la participation de l’Etat malien ?

Tessalit :

Un soldat tchadien tue deux de ses compagnons

La semaine dernière, un soldat tchadien a ouvert le feu sur ses compagnons dans la garnison de la Minusma à Tessalit. Bilan : deux soldats tués et des blessés. Le soldat auteur des tirs aurait été maîtrisé et mis à la disposition de la hiérarchie militaire.

Cet incident intervient après un autre accrochage, à Kidal, entre soldats tchadiens. Là également, un soldat avait tué deux de ses chefs. Il urge que la Minusma instaure l’ordre et la discipline dans ses rangs. Car, ce genre d’incidents peut conduire à des dérapages susceptibles de nuire à la mission ; et même de représenter un danger pour les populations civiles.

Gouvernance :

Encore… l’avion d’IBK

Décidément l’avion présidentiel (dont l’achat fait encore couler beaucoup d’encre et de salive) n’en finit pas de défrayer la chronique. Selon certaines informations, l’appareil aurait quitté Bamako, depuis le mois de février dernier, pour la Suisse. Sur place, l’aéronef d’IBK doit subir des travaux d’entretien et de rénovation. Il s’agira précisément de transformer carrément l’intérieur de l’appareil. Pour certains, IBK veut disposer d’un véritable salon volant avec tout le confort et toutes les commodités dignes d’un prince du Golf.

Combien coûte cette rénovation ? Mystère. En tous cas, l’argent public est dépensé sans compter afin d’offrir au Vieux des vols paradisiaques.

Cabral :

Déjà 36 ans !

Abdoul Karim Camara, 17 Mars 1980 – 17 Mars 2016, il y a 36 ans est mort assassiné pour le Mali. Il est le symbole d’une génération de militants qui de façon désintéressée auront tout donné à leur pays le Mali : la démocratie.

Témoins de son combat pour la démocratie et le progrès social de notre pays, Ce Jeudi nous seront à la marche funèbre à partir de 16 heures 30 mn. Cette année l’alerte est donnée par le livre « Le Mali sous Moussa Traoré ». Un ouvrage consacré à l’Udpm 25 ans après la chute de la dictature la plus improductive de l’Afrique de l’ouest. Une tentative de réécriture de l’histoire de notre jeune démocratie
Ce livre sonne comme un défi lancé à la génération Uneem (Union nationale des Elèves et Etudiants du Mali), « la Génération Cabral ».

La Rédaction
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