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Deux jeunes Maliens évoluent en service volontaire international
Publié le jeudi 17 mars 2016  |  ouest-france.fr




Il s'agit, entre autres, d'échanger sur des méthodes d'organisation des maisons familiales rurales qui fonctionnent bien en France et de les adapter aux réalités maliennes.
Depuis 1992, le conseil départemental invite les maisons familiales rurales d'Ille-et-Vilaine (MFR) à s'engager dans des actions de coopération avec la région de Mopti (Mali). Les maisons familiales du département, puis de Bretagne oeuvrent ainsi à la création de MFR maliennes. Elles les accompagnent dans la recherche de financements durables et dans leur structuration en réseau. L'union nationale des MFR-Mali est créée en 2011.
Aujourd'hui, vingt MFR maliennes sont présentes dans cinq régions du Mali. Le gouvernement malien prévoit d'en créer quarante. L'objectif : former et insérer 20 000 jeunes ruraux.
La mise en place d'animateurs régionaux est donc stratégique pour assurer l'interface entre l'union nationale MFR-Mali et les MFR de base. Leurs principales missions : renforcer la gouvernance associative et représenter les MFR auprès des instances politiques et professionnelles. Veiller aussi au respect de la mise en place de la pédagogie de l'alternance, propre aux MFR.
« Une relation de collaboration »
Depuis février, deux jeunes Maliens sont arrivés en Bretagne, pour se préparer à ces futures missions. Durant neuf mois, Fatoumata Sanogo va rencontrer les MFR d'Ille-et-Vilaine, Mustapha Diombélé, celles du Finistère.
« Le programme est dense pour ces jeunes en services civiques volontaires maliens. Nous sommes dans une relation de collaboration », explique Thierry Plaine, directeur de la MFR de Baulon.
« Cette mission va nous permettre de découvrir les réalités des maisons familiales rurales bretonnes. Le but est d'échanger sur des méthodes d'organisation qui fonctionnent bien en France et de les adapter aux réalités maliennes », précise Fatoumata.
« Ce séjour est aussi propice aux échanges avec les élèves français sur notre pays, sa sécurité, la présence militaire française, notre vie quotidienne et notre culture », explique Mustapha. Une bonne façon d'ouvrir les jeunes en formation à l'éducation aux mondes et aux autres.