Rassemblement Pour le Mali : Conférences de section: la Commune I donne le ton

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Publié le jeudi 17 mars 2016 | Le 22 Septembre

© Autre presse par DR
Rentrée Politique du RPM à Yélimané
Le RPM, a procédé à sa rentrée politique, le samedi 13 Février 2016, à Yélimané, dans la région de Kayes.

La section RPM de la Commune I du District de Bamako a inauguré, ce
samedi 12 mars 2016, la série des conférences de section initiée par le
Bureau Politique national en vue de remobiliser les bases autour des
idéaux du parti, des actions du Président de la République, qui en est
le fondateur, et des prochaines consultations électorales.

Pour l’occasion, la section RPM de la Commune I a accueilli une importante délégation du Bureau politique national du parti comprenant notamment Dr Boulkassoum Haidara (Vice – Président), Dr Bokary Tréta
(Secrétaire Général), Nancoma Kéïta (Secrétaire politique), Hon. Mamadou Diarrassouba (Secrétaire à l’organisation), Hon. Moussa Timbiné (Président du mouvement des Jeunes), Boubacar Touré (Secrétaire à la communication), Kaba Diarra (Secrétaire aux questions électorales), Mme Togo Marie Yagalé Togo (Chargée des questions éducatives et culturelles) ainsi que d’autres leaders, dont
Issa Guindo, Cheick Cissé, Bakary Issa Kéïta et Ali Kouriba.

Premier à prendre la parole, M. Frankaly Kéïta, Secrétaire général de la section, a d’abord fait observer une minute de silence à la mémoire des disparus et souhaité la bienvenue à ses camarades du BPN. Il a également félicité les militants pour leur grande mobilisation pour toutes les activités du parti.

A son tour, le Secrétaire politique, l’ancien ministre Nancoma Kéïta, a invité les militants à la vigilance et à la sérénité, nonobstant les vaines tentatives de déstabilisation, à coups de calomnies et de complots médiatiques sur la base de rumeurs et de manipulations de l’opinion

Evoquant le dossier de la plainte du Biprem visant l’institution du Président de la République, il a précisé qu’à ce stade aucun des acteurs n’avait qualité à entreprendre une telle procédure sans en référer au Président de l’Assemblée Nationale.
Abordant le bilan du Président de la République, Nancoma Kéïta a
cité les multiples efforts entrepris dans le sens de la stabilisation du pays, la gouvernance administrative, la gouvernance financière, la gouvernance économique et la gouvernance militaro-sécuritaire dont la loi de programmations militaire (1 230 milliards de FCFA) constitue un des plus grands acquis pour redonner confiance à l’outil de défense du Mali.

Au passage, il a demandé aux militants de jouer librement leur rôle de vecteurs de l’information officielle sur l’ensemble des acquis: l’Accord de paix, la mise en place de la Commission Vérité, Justice et Réconciliation, l’accès à l’eau potable, la conservation de l’environnement, la promotion de la femme, à travers notamment de Fonds pour l’autonomisation des femmes, et celle des personnes handicapées, l’emploi des jeunes, la santé, à travers notamment les récents succès contre le VIH et Ebola, les reformes du foncier, l’affectation de plus de 10% du budget au secteur agricole, la mécanisation agricole et la fourniture d’intrants subventionnés, le taux de croissance au vert depuis 2014 avec plus de 5%, etc.

Dans son intervention, le Secrétaire Général du parti, l’ancien ministre Bocary Tréta est longuement revenu sur l’historique du RPM et le parcours du Président de la République, de 1964 à aujourd’hui, période pendant laquelle il a été de tous les combats pour une démocratie véritable, l’honneur et le bonheur des Maliens en étant à l’origine de plusieurs grandes initiatives, notamment pendant son passage à la Primature et à l’Assemblée nationale.

Toutes choses qui l’autorisent à revendiquer un parcours hors du commun sur l’échiquier politique malien et qui lui ont valu une victoire éclatante de plus de 77% aux joutes de 2013, après les expériences électorales de 2002 et de 2007.

Il a également rappelé la vision incarnée par le Président de la République dans plusieurs domaines de la vie de la Nation, dont la recherche de la stabilité et la lutte contre la corruption.

A sa suite, plusieurs responsables du BPN ont abondé dans le même sens, pour saluer l’esprit militant et l’engagement des Tisserands à relever
les défis du moment, nonobstant les nombreuses attentes inhérentes à toute formation politique.

Ils ont tous affirmé leur soutien indéfectible au Président de la République qui se consacre également aux efforts de relance avec notamment le bilan de la conférence de Tianjin (Chine) et la visite d’Etat en France.

A leur tour les militants de la section se sont largement exprimés sur les préoccupations locales et les attentes qu’ils nourrissent, dans l’optique de mieux aider les responsables du parti à réaliser leurs objectifs. Ils n’ont pas manqué de poser des questions ou d’apporter des contributions.

Pour l’ensemble de ces ambitions renouvelées par la voix du BPN, les 9 sous-sections et les 230 comités de la section RPM de la Commune I ont unanimement confirmé leur adhésion et leur disponibilité.

L’objectif de ces Conférences de section vise en effet à redonner confiance aux organes à la base en instaurant des espaces d’échanges directs, sans occulter l’ouverture à de nouvelles adhésions.

Le parti, qui a pris bonne conscience de son contrat politique avec les Maliens et des tentatives d’encerclement hostile dont il pourrait être victime de la part de mauvais perdants et de forces périphériques mal intentionnées, a décidé de remettre toutes les cartes de son côté, en alliance avec ses bases, réparties entre 57 sections, pour inverser les tendances et remobiliser les jeunes, les femmes et les cadres.

A ce titre, une importante manifestation conjointe est annoncée pour le 26 mars prochain, à l’occasion de la commémoration du 25ème anniversaire de l’avènement de la démocratie dans notre pays.

Le leitmotiv reste le même: même au pouvoir, le RPM veut gérer autrement, en évitant le piège et le syndrome de la dictature de la majorité, qui a tant vicié le jeu politique et fragilisé la jeune démocratie malienne.

Le RPM, fondé le 30 juin 2001 par essentiellement d’anciens cadres de l’Adéma Pasj, revendique aujourd’hui en propre 79 députés à l’Assemblée nationale, 121 dans le cadre de la Convention de la Majorité présidentielle (CMP), plusieurs ministres et quelques 900 conseillers communaux, chiffre qu’il entend bien augmenter à l’occasion des prochaines joutes locales.

S-COM RPM