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Editorial : La France face à ses responsabilités
Publié le vendredi 25 janvier 2013  |  Mali Demain


François
© AFP par DR
François Hollande, président francais


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Depuis le 10 janvier, la France de François Hollande a décidé de franchir le Rubicon en envoyant illico presto ses troupes pour aider notre armée. La suite est connue, c’est toute la Nation qui s’est réjouit et rendu hommage à cet acte courageux.

Comme je l’ai dit dans notre avant dernière parution, la France ne devrait pas se contenter de nous aider à libérer les zones nord occupées par des islamistes mais faire deux autres choses essentielles et qui sont susceptibles de garantir et même consolider la démocratie dans notre pays : primo aider l’administration et l’armée à organiser des élections justes, transparentes ; secundo, débarrasser le pays de cette « espèce » politique qui a mis le pays dans cet état.

Qu’on le veuille ou pas, le coup d’état du 22 mars 2012 a permis d’éviter à notre pays une guerre civile lorsque l’on sait que certains candidats à la présidentielle et non les moindres s’étaient bien préparés pour s’opposer à toute autre victoire que la leur ; ensuite, le CNRDRE a permis que la guerre contre les occupants soit enfin déclenchée enfin, cette révolution a été le détonateur qui a ouvert la boîte aux pandores : le vrai visage de nos « experts politiques » vient d’être découvert. N’en parlons pas de leurs connivences avec ATT, l’autre bourreau du Mali.

Déjà, l’arrivée des troupes de la France, un peu plus tard, celles de la fameuse MISMA, ont donné du sourire à ces prédateurs, la pire des « espèces » que notre pays ait connus puisque pensant et même susurrant dans certains salons de la capitale qu’ils « continueront leur politique d’exclusion, de mépris, en un mot « continuerons à nous abreuver de leur démocratie en carton». Je veux dire qu’ils tenteront de continuer à « abuser » du peuple malien, impunément.

Pour bon nombre de citoyens, tel ne devrait pas être le rôle ni de la France ou de la MISMA. Voilà qui est dit.

En tout cas, si tous ces acteurs veulent que le Mali soit un modèle démocratique, il faut le repenser sans ces acteurs précités.

Dans ce cas, la France est face à ses responsabilités de modèle démocratique incontestable. D’ailleurs, elle est contrainte de jouer son rôle d’ami du peuple malien et non de ce qui est apparentée à une « nébuleuse » politique.

Bokari Dicko


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