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Art et Culture

BREVES :Après son adoption en conseil des Ministre, les artistes attendent le vote de la loi portant sur la propriété littéraire et artistique. Le ministre en charge de la Culture, à nouveau sollicité
Publié le vendredi 18 mars 2016  |  Infosept




L’Union des artistes producteurs et éditeurs du Mali vient d’exprimer toute sa reconnaissance aux plus hautes autorités du pays, notamment à Mme le ministre en charge de la Culture pour l’adoption en Conseil des ministres du projet de loi fixant le régime de la propriété littéraire et artistique au Mali. En effet, le texte détermine, entre autres, les conditions de protection, les modes d’exploitation, les redevances et le dispositif institutionnel de gestion collective des droits d’auteurs et des droits voisins. Le projet de loi adopté définit, en outre, les expressions du folklore et en fixe la titularité de leurs droits ainsi que les principes de leur protection. Il traite des modalités de rémunération des auteurs ou de leurs ayant-droits en raison de l’exploitation ou de l’utilisation des œuvres littéraires et artistiques. Il fixe les procédures et les sanctions en cas de contestations en matière de propriété littéraire et artistique. Les artistes ont vivement interpelés nos honorables députés pour l’adoption de ce texte. Notons enfin que le projet de loi adopté abroge et remplace la loi N°08-024 du 23 juillet 2008 fixant régime de la propriété littéraire et artistique en République du Mali.
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La 2ième édition des Journées maliennes des ressources humaines
La deuxième édition des Journées maliennes des ressources humaines s’est tenue les 15 et 16 mars 2016 au CICB sous le thème : « le cadre juridique et institutionnel de la gestion des ressources humaines, les acteurs et leurs rôles». A travers ces deux journées, l’Association malienne des gestionnaires des ressources humaines voulait faire connaitre les attributions des structures chargées de cette gestion. Il s’agit de la Direction nationale du Travail, de ses structures déconcentrées, des caisses et instituts de protection sociale, de la Direction générale des Impôts, des Tribunaux de Travail et de la Section administrative de la Cour Suprême.
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Le lancement de la mise en œuvre du plan d’actions de lutte contre la traite des personnes et pratiques assimilées

Le Ministère de la Justice et des Droits de l’Homme, Garde des Sceaux en collaboration avec l’Ambassade des Etats-Unis au Mali a procédé, le mardi 15 mars 2016 au CICB, au lancement de la mise en œuvre du plan d’actions 2015-2017 de lutte contre la traite des personnes et pratique assimilées. Placée sous la présidence de Mme Sanogo Aminata Mallé, ministre en charge de la Justice, la cérémonie a eu lieu en présence de plusieurs membres du gouvernement ainsi que de plusieurs personnalités. Ces pratiques constituent une négation des droits humains. Elles sont régies par la loi n°2012-023 du 12 juillet 2012. Cette loi prévoit des mesures destinées à combattre contre la traite des êtres humains, en particulier des femmes et enfants en les protégeant contre l’esclavage, l’exploitation sexuelle, le travail clandestin et la mendicité. Pour ce faire, un comité national de coordination a été mis en place pour coordonner l’ensemble des problèmes qui font trait à ces pratiques. Durant toute l’année, le comité organisera des conférences-débats et de campagne de sensibilisation. Pour assurer le financement du plan d’action 2015-2017, un budget de 250 millions de F cfa est disponible.
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La Chine veut fermer son marché aux commerçants maliens en appliquant une nouvelle méthode d’attribution du visa

L’information a été donnée par le Syndical National des Commerçants Détaillants du Mali (SYNACODEM) lors d’une conférence de presse le mercredi 16 mars 2016 à l’ex-siège du Conseil National du Patronat du Mali sis à la zone industrielle. Cette conférence avait pour objectif d’informer les opérateurs économiques, l’opinion nationale et internationale de la fermeture du marché chinois à nos opérateurs économiques. Présidée par Cheick Oumar Sacko, président du SYNACODEM, la cérémonie a eu lieu en présence de plusieurs autres personnalités. Aux dires de M. Sacko, pour qu’un commerçant se rende en Chine aujourd’hui, il lui faut obligatoirement une lettre officielle d’invitation. C’est la nouvelle condition posée par ce pays aux commerçants maliens pour avoir un visa. Selon Cheick Oumar Sacko, cette procédure est très difficile pour nos commerçants, parce qu’il nécessite de prendre un avocat en Chine pour les démarches qui coûtent entre 300 à 400 dollars. La durée de ce nouveau visa est de 1 mois contrairement aux précédents qui étaient de 6 mois à 1 an. Mais depuis plus d’un mois maintenant, les maliens, toutes couches sociales confondues n’ont pu avoir de visa chinois à cause de cette mesure contraignante. Le SYNACODEM demande alors aux autorités d’appliquer la réciprocité diplomatique à l’égard de la Chine. Si la mesure persistait, souligne M. Sacko, le SYNACODEM décrétera une journée sans marché, suivie d’une marche à travers tout le pays.


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