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L’Indicateur Renouveau N° 1424 du 25/1/2013

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Mia excroissance d’Ançar Eddine : Iyad Ag Ghaly pris à son propre piège
Publié le vendredi 25 janvier 2013  |  L’Indicateur Renouveau


Terrorisme
© Autre presse par Elwatan
Terrorisme : Le groupe Ançar Eddine détient des otages algériens au Nord du Mali
Photo: des combattants du groupe terroriste Ançar Eddine


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Le leader de la rébellion terroriste au Nord-Mali, Iyad Ag Ghaly est en train de tout perdre : hommes, munitions, diplomatie et terrain. Il serait présentement en errance dans la région de Kidal.

Iyad-ag-Ali

Annoncé depuis un certain temps par les médias dans un luxueux hôtel d’Ouagadougou, le gourou du mouvement terrorico-jihadiste Ançar-Eddine, Iyad Ag Ghaly, selon des sources bien introduites, se trouve présentement dans l’Adrar des Ifoghas (Kidal), son fiel naturel.

Il aurait donc quitté les salons dorés d’Ouagadougou pour le sable mouvant de son Kidal natal. Une arrivée jugée « catastrophique » pour qui analyse les dernières évolutions de la situation sécuritaire sur le terrain, mais surtout les fissures d’Ançar Eddine.

Les dépôts de munitions de carburant d’Ançar Eddine et ses alliés d’infortune, faut-il le rappeler, ont été détruits par les frappes aériennes de l’aviation française suite à sa décision unilatérale de poursuivre son offensive vers le Sud du pays. Dans le sauve-qui-peut qui s’en est suivi, beaucoup d’éléments du mouvement ont abandonné le projet pour se fondre soit dans la nature soit dans les populations.

Les moyens militaires ayant été anéantis par l’armée française, les quelques affidés d’Iyad Ag Ghaly qui tiennent encore son drapeau sont dispersés dans les montagnes et veulent s’organiser pour une longue guérilla.

Brutus contre César

Dans tous les cas, c’est le déclin d’un règne pour ce faucon du désert parce qu’une chose est sûre : qu’Iyad soit tué dans cette guerre de reconquête du Nord ou qu’il survive, rien ne sera comme avant avec les fauteurs de trouble du désert. C’est justement ce qu’ont vu venir certains de ses sbires qui se sont depuis démarqués de lui en créant le Mouvement islamique de l’Azawad (MIA) et qui jouent l’apaisement.

Le meneur du MIA n’est autre que l’ex-député Algabass Ag Intallah, était l’un de ses bras droits et qui conduisait les délégations d’Ançar Eddine lors des dialogues préliminaires d’Ouaga. Tout cela n’appartient désormais qu’au passé et le comble est que le MIA s’engage même à combattre Iyad Ag Ghaly. Comme Brutus qui a poignardé son père spirituel César.

Sur le terrain diplomatique, les choses ne sont pas réjouissantes pour le leader de presque toutes les rébellions que le Nord-Mali a connues. L’Algérie et le Burkina, supposés être ses soutiens diplomatiques, lui tournent le dos.

L’Algérie a fermé ses frontières depuis le début des hostilités afin d’éviter toute infiltration et a autorisé le survol de son espace aérien par les bombardiers français. Quant au Burkina Faso, il a envoyé un bataillon de 500 hommes dans le cadre de la Mission internationale de soutien au Mali (Misma). C’est dire qu’Iyad a tout perdu. Même sa patrie.

Abdoulaye Diakité


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