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© RFI par DR
Mahamadou Djeri Maiga, vice-président du MNLA et sa délégation sont à Alger pour discuter des accords de paix, le 16 juillet 2014. |
Abdoul Majid Ag Mohamed dit Nasser, c’est son nom. Le drapeau national du Mali flotte à nouveau grâce à son courage et à son patriotisme à Tombouctou. Gargando, c’est une localité malienne située dans la région de Tombouctou mais qui reste cependant entre les mains des rebelles. L’initiative vient d’un important chef traditionnel touareg de la région intronisé récemment. Il a expliqué son geste au cours d’une conférence de presse samedi dernier à Bamako.
Le chef traditionnel des touaregs de la tribu des Kel Ansar de Tombouctou a parcouru même quasiment un millier de kilomètres de Bamako à Gargando pour briser le drapeau national dans cette localité du Nord jusque-là aux mains des rebelles.
Il décrit l’atmosphère sur place. ” Devant toute la communauté réfugiée aussi bien que sédentaire, on a monté les couleurs nationales et chanté l’hymne national en présence de toutes les autorités maliennes et en présence des rebelles, des militaires “, raconte Abdoul Majid Ag Mohamed dit Nasser, chef de la tribu. Il justifie ensuite sa démarche ” Puisque les mouvements ont signé un accord de paix, il n’est plus question de revoir ça maintenant, c’est la République du Mali, si vraiment les gens tiennent à la mise en œuvre de l’Accord “.
Pour Abdoul Majid, les autres groupes armés de la région doivent faire la même chose. Mais Nasser n’oublie pas les priorités des populations locales, les questions de développement, la lutte contre la pauvreté, l’accès aux soins de santé par exemple. Pour un Mali uni, ajoute-t-il, il faut un effort de la part de l’Etat pour les régions les plus défavorisées du pays.
A. Coulibaly
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