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Grève de la CSTM : En demi-teinte
Publié le mardi 22 mars 2016  |  L’Essor
Economie:
© aBamako.com par Dia
Economie: Cérémonie officielle de lancement de l`Ouvrage: "Réduction de la Pauvreté au Mali: Contribution syndicale"
Bamako, le 31 octobre 2013 au CICB. Le Ministre de la Fonction Publique du Mali, M. Moussa Bocar DIARRA a présidé la cérémonie de lancement officielle de l`Ouvrage: "Réduction de la Pauvreté au Mali: Contribution syndicale".Photo: Le Sécretaire Général de la Confédération Syndicale des Travailleurs du Mali (CSTM), M. Hamadoun Amion Guindo.




La Confédération syndicale des travailleurs du Mali (CSTM) a mis exécution sa menace de grève. Hier, elle a donc entamé ce débrayage de 48h en exécution d’un préavis de grève déposé le 3 mars dernier sur la table du gouvernement. Notre équipe de reportage a vérifié le respect du mot d’ordre dans quelques structures et services dont les syndicats sont affiliés à la centrale syndicale.

A 9h30 à la Bank of Africa (BOA), il régnait un silence inhabituel avec des portes fermées et des bureaux et parking déserts. C’est dans cette atmosphère que le secrétaire général du comité syndical de la banque, Boubacar Sow, nous a reçu. Il assure que de Kayes à Tombouctou, la grève est suivie dans toutes les succursales à 100%. Autres lieux, même constat : les assurances Lafia et Sabunyuman sont également en arrêt de travail.

Au Groupement mobile de sécurité (GMS), la situation est quasi identique avec, néanmoins, une particularité. En effet, à notre passage, le secrétaire général du Syndicat de la police nationale (SPN), le sergent-chef Boubacar Cissé fulminait : « le GMS ne peut pas aller en grève. C’est pourquoi nous avons organisé un sit-in en soutien à la CSTM. Nous attendons nos primes et indemnités. Passé un délai de deux semaines, nous organiserons une marche sur le ministère de la Sécurité et de la Protection civile ». Le syndicaliste ajoute que la présence de quelques agents dans la circulation routière ne constitue pas un échec mais s’explique par la nécessité d’observer le service minimum.

En revanche, à l’Institut géographique du Mali (IGM), le suivi de la grève est mitigé. Du fait de l’existence de deux syndicats affiliés respectivement à l’UNTM et à la CSTM, nombre de travailleurs de ce service étaient présents ce lundi matin. Aux environs de 10h45, les bureaux affichaient un taux de remplissage nettement au dessus de la moyenne. Aux dires des grévistes, ce bicéphalisme syndical a négativement impacté le mouvement dans le secteur des transports. Idem à la zone industrielle où certaines unités sont en débrayage et tandis que d’autres tournent normalement.
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