Accueil    MonKiosk.com    Sports    Business    News    Femmes    Pratiques    Le Mali    Publicité
aBamako.com NEWS
Comment

Accueil
News
Société
Article
Société

Enseignement supérieur au Mali : Les détenteurs de diplômes d’études approfondies (DEA) aux abois
Publié le jeudi 24 mars 2016  |  La Boussole




« La profession d’enseignant est un sacerdoce », a-t-on l’habitude de dire. Ainsi, une fois piqué par ce virus, il devient difficile de s’en débarrasser. C’est pourquoi, malgré les difficultés rencontrées dans l’exercice de la profession, les professionnels s’en donnent à cœur joie à ce métier et dans un élan patriotique.

Cependant, le hic est que, dans la plus part des cas, on ne les renvoie pas l’ascenseur, c’est-à-dire, ils ne sont pas rémunérés à hauteur de souhait. Ce qui est ingrat quand on sait que, l’avenir d’une nation se repose en grande partie sur la qualité de l’éducation scolaire et universitaire donnée.





.

Dans le cadre de l’ouverture des universités au Mali, nos autorités en collaboration avec les partenaires du Mali organisent chaque année un concours de formation en DEA à l’intention des professeurs du secondaire ayant la maîtrise.

Depuis, trois concours d’intégration à la fonction publique ont été organisés en vue de combler le besoin d’enseignants aux universités.

Cependant, le hic est que, cette bonne initiative des autorités est en train d’aller à vau l’eau. Car les détenteurs de diplômes d’Etudes Approfondies, (DEA) broient toujours du noir à cause des promesses non tenues de la part des décideurs.

Ces professeurs déplorent le non respect des engagements pris par les autorités. Pour en savoir davantage, notre reporteur s’est entretenu avec un professeur dans l’anonymat qui dit être victime de népotisme des responsables mal intentionnés du secteur éducatif.

Selon nos sources, ces professeurs ne bénéficient d’aucun avantage à la fin de leur formation. Et après l’obtention des diplômes, ils restent encore désorientés au sujet de leur situation administrative.

Toujours selon la même source, ces professeurs n’ont bénéficié d’aucun avantage lié au poste. C’est pourquoi ces professeurs sur pied de guerre, attirent l’attention des autorités sur ce dossier qui n’a que trop duré.



D’après cette même source, l’accès à l’université de ceux-ci est conditionné à l’avis du chef de département.

Pis, on les exclut à propos des nominations aux postes de directeurs d’académies et de directeurs de CAP.

Ces professeurs ne savent plus à quel sain se vouer depuis la fin de leur formation en 2010.

Selon la lettre N° 007 de 2013 / MEAPLN-DFEC, le refus est conditionné par des critères à savoir, répondre à un besoin, être détenteur d’au moins d’un DEA, avoir la candidature acceptée par le DER concerné ou être inscrit en thèse

Affaire à suivre.

Yacouba Dembélé.
Commentaires