Accueil    MonKiosk.com    Sports    Business    News    Femmes    Pratiques    Le Mali    Publicité
aBamako.com NEWS
Comment

Accueil
News
Politique
Article
Politique

Tiébilé Dramé : « La gangrène de la corruption menace l’esprit de Mars »
Publié le vendredi 25 mars 2016  |  L’Essor
Rentrée
© aBamako.com par Momo
Rentrée politique du PARENA
Bamako, le 20 février 2016 le PARENA a tenu sa rentrée politique 2016 au Palais de la culture




L’esprit de Mars est omniprésent dans la vie publique de notre pays. D’abord, la 3è République qui est la première fille de la révolution démocratique de Mars 1991. Les insurgés de Mars réclamaient, entre autres, la liberté d’association, celle de créer des partis politiques, le droit de manifestations pacifiques, en somme les libertés démocratiques fondamentales.
Tous ces droits, toutes ces libertés ont été codifiés dans la Constitution adoptée par le peuple souverain du Mali en janvier 1992, donnant naissance à la 3è République laïque, sociale et démocratique. Notre peuple est fermement attaché aux libertés conquises dans le sang en mars 1991. Ensuite, l’héritage de mars, c’est aussi la mobilité sociale, l’attention accordée aux aspirations du peuple au mieux-être. Comparez les 25 années avant Mars aux 25 années après Mars : le nombre de salles de classe, de lycées, de centres de santé, de forages, de puits creusés, de kilomètres de route, de logements construits, le nombre de Maliens ayant accédé à l’électricité, à l’eau potable, au téléphone, à la radio, à la télévision et à la presse imprimée.
Mars 1991 était une étape de la longue quête de liberté et de justice du peuple. Les forces démocratiques du pays resteront vigilantes pour défendre les acquis contre les dérives autoritaires et les tentations de restreindre nos libertés. 25 ans après, rendons tous hommage aux martyrs de la révolution et à ceux qui, avant eux, se sont dressé afin que le soleil de la liberté se lève sur le Mali.
Enfin, l’esprit de Mars 91, c’est la justice sociale, la lutte contre les inégalités, contre la corruption, la gabegie. Un tel esprit reste d’une brûlante actualité. La gangrène de la corruption menace la démocratie et l’esprit de Mars 91.
Disons-le franchement : la libéralisation de la vie politique (la démocratisation) a quelque peu légitimé la corruption et entraîné un clientélisme politique débridé. L’esprit de Mars 91, c’est le refus, la résistance; l’esprit de Mars 91, c’est la lutte.
Commentaires