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Libération des voies publiques : La désacralisation du propos officiel
Publié le samedi 26 mars 2016  |  Aujourd'hui-Mali
Sotrama:
© aBamako.com par Momo
Sotrama: le transport urbain de Bamako, la capitale du Mali




Le quotidien national L’ESSOR annonçait à sa Une du 3 mars dernier le début des énièmes opérations de libération des voies publiques en communes II et III. Le confrère précisait que : «Confirmation nous a été donnée hier par le gouverneur du District de Bamako, Hadi Traoré, juste avant une réunion d’évaluation des préparatifs de l’opération…». Deux semaines plus tard, non seulement aucune opération n’a eu lieu, mais en plus, le phénomène s’est quasiment amplifié : on vend directement sur la chaussée, les trottoirs étant débordés.
Que vaut encore la parole de nos gouvernants ?
Plus grand-chose au regard du non-respect de plusieurs engagements que le régime IBK a dû prendre depuis quelques deux ans maintenant. Pour la forme, sommes-nous tentés de dire.
Entre autres, il y a eu le projet d’interdiction des sachets plastiques (avant et après un voyage officiel au pays de Paul Kagamé –Rwanda – réputé pour sa propreté et où la parole d’un officiel a un sens) ; l’interdiction de l’utilisation des véhicules de l’Etat à des fins personnelles, notamment pendant le week-end ; l’instauration de l’état d’urgence transformé en folklore ; la lutte contre la corruption qui, à ce jour, n’a donné aucun résultat tangible ; la transparence dans la gestion foncière, qui vire au cauchemar (non pas à cause du ministre Bathily, mais du manque de volonté réelle politique indispensable au plus haut niveau) ; la lutte contre l’insécurité (malgré le départ forcé et réclamé à cor et à cri du mal aimé général Sada Samaké, maintenant de simples bandits, à pied ou sur de motos rudimentaires –même pas de vrais terroristes – prennent plaisir à se pavaner dans les rues –comme à Macina récemment – sans être inquiétés)… Que sais-je encore ?
La liste est si longue qu’on ose questionner : Qu’est-ce qui reste de l’Etat malien ? « Le pays était déjà dans le trou », invoquent des inconditionnels du régime. Mais cela ne saurait être aucunement une excuse, car c’est justement pour le sortir de l’impasse, de ce trou –et non l’y enfoncer davantage –qu’IBK, qui s’y engageait, a été préféré. En somme, pour reprendre un camarade, «IBK est arrivé, mais il n’est pas là». Méditons-en !
La REDACTION
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