Bassekou Kouyate en tournée en Arabie Saoudite

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Publié le lundi 28 mars 2016 | starafrica.com

Bassekou Kouyate fait partie des grands de la musique malienne et africaine qu’on ne présente plus. Après avoir été parmi les grands invités du récent MASA (Marché des Arts et du Spectacle d’Abidjan), il séjourne depuis le 20 mars en Arabie Saoudite pour une série de 10 concerts.

C’est sur invitation d’un prince saoudien que Bassekou Kouyate est en Arabie Saoudite avec son orchestre au grand complet pour une série de 10 concerts. Outre ces concerts, 5 soirées VIP sont également au programme du Tamani d’or 2015 au Mali.

Né en 1966 dans un village appelé Garana à environ 60 km de Ségou, Bassekou Kouyate est un joueur de n’goni, un instrument traditionnel au Mali. Bassekou Kouyaté a joué dans un premier temps au côté du joueur de kora Toumani Diabaté. Il a aussi joué avec Ali Farka Touré, Damon Albarn ou U2. Il est le fondateur du groupe Ngoni Ba, qui compte plusieurs membres de sa famille, dont son épouse Amy Sacko, chanteuse, et deux de ses fils, joueurs de n’gonis. Leur troisième disque, Jama Ko, a été enregistré alors que débutait le coup d’État de 2012 au Mali. Certains morceaux du disque prennent ainsi une résonance particulière par rapport au contexte politique du pays.

Bassekou >Kouyaté en plein concert – Copyright: facebook.com/Bassekou-Kouyaté
Egalement croyant pratiquant, Bassekou Kouyate profitera de son séjour en terre de l’Islam pour faire une de ses obligations religieuses, notamment l’IMORA. «Après ou avant mes concerts, je vais faire l’IMORA cette fois-ci. J’en profiterai pour prier pour notre pays qui est en difficulté, pour prier pour mes parents qui ne sont plus de ce monde, pour ma famille et moi-même. Je vais aussi faire des prières pour tous les pèlerins décédés cette année à la Mecque lors des incidents du Mont Arafa, particulièrement les victimes maliennes. Je vais faire beaucoup de prières, de bénédictions et des Zikr pour implorer Dieu. Peut-être après, je reviendrais pour le pèlerinage» confie-t-il au reporter Kassim Traore pour Le Mag.