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Mali : Engagement politique des Nations Unies avec suivi des violations des droits de l`homme (responsable)
Publié le dimanche 27 janvier 2013  |  Xinhua


Les
© Autre presse par EMA
Les contingents africains de la MISMA.
Dans la nuit du 18 et 19 janvier 2012, 260 militaires du Nigéria, du Togo et du Bénin sont arrivés à Bamako dans la nuit de vendredi à samedi. Ils complètent ainsi les contingents africains de la MISMA.


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ADDIS-ABEBA - Associées dans l'élaboration du Concept stratégique sur le règlement des crises au Mali où elles ont finalement autorisé le déploiement de la Mission internationale de soutien au Mali (MISMA), les Nations Unies affirment manifester pour l'heure un « engagement politique » à l'égard de cette opération qui, en plus de l'Afrique, fait intervenir la France.

« On ne nous a pas demandé d'envoyer des Casques bleus dans cette affaire. Ce sont les pays de la région qui ont décidé de se mobiliser, mais, nous sommes en appui, nous allons participer activement à la conférence des donateurs qui aura lieu mardi prochain », a fait savoir à Xinhua le secrétaire général adjoint des Nations Unies chargé des opérations de maintien de la paix, Hervé Ladsous.

Une évaluation annoncée par l'Union africaine (UA) chiffre à 460 millions USD les besoins de financement de la MISMA qui, en dehors des pays de la Communauté économique des Etats de l'Afrique de l'Ouest (CEDEAO, organisation régionale à laquelle le Mali appartient), devra recevoir un renfort de 2.000 soldats tchadiens. 300 millions USD autres sont requis pour la restructuration de l'armée malienne.

« Les Nations Unies, nous avons créé deux fonds fiduciaires pour recevoir les contributions que les pays voudraient apporter, soit aux troupes de la CEDEAO, soit à l'armée malienne. Et on va avancer comme cela », a informé Hervé Ladsous pour qui, s'agissant de l'aide financière, « ce sera la décision du Conseil de sécurité. Nous prenons nos ordres du Conseil de sécurité. Nous ne pouvons pas engager de nous-mêmes nos moyens financiers. Mais, je pense que l'attitude est très ouverte ».

D'après lui, « le secrétaire général a fait des propositions sur lesquelles le Conseil de sécurité va devoir se prononcer maintenant sur le soutien logistique que nous allons apporter aux troupes de la CEDEAO engagées sur le terrain ».

Préoccupées par les violations des droits de l'homme au détriment des populations du Nord-Mali où la MISMA va tenter de traquer les groupes armés terroristes, rebelles et criminels qui y ont pris position, les Nations Unies ont mis en place à Bamako, la capitale malienne, « qui va se renforcer au fur et à mesure que les opérations monteront en puissance », a affirmé M. Ladsous.

« C'est évidemment un problème dont nous avons conscience depuis le début », assure le responsable onusien.

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