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Mali : 460 millions USD de besoins pour la MISMA et 300 millions USD pour la restructuration de l`armée
Publié le dimanche 27 janvier 2013  |  Xinhua


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© Autre presse par EMA / ECPA-D
Les premiers soldats de la MISMA étaient mis en place à Bamako.
Opération Serval. Le 17 janvier, à l`instar de ces soldats togolais, les premiers soldats de la MISMA étaient mis en place à Bamako.


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ADDIS-ABEBA, 26 janvier (Xinhua) -- L'Union africaine (UA) évalue à 460 millions USD les besoins nécessaires pour les opérations de la Mission internationale de soutien au Mali (MISMA) destinée à libérer le Nord de ce pays de l'occupation des groupes terroristes et criminels, et en outre 300 millions USD pour la restructuration de l'armée nationale.

Ce sont les besoins à exposer lors de la conférence des donateurs prévue le 29 janvier à Addis-Abeba, au lendemain de la tenue du 20e sommet des chefs d'Etat et de gouvernement de l'UA dimanche et lundi au siège de l'organisation continentale dans la capitale éthiopienne, un rendez-vous notamment dominé par la crise malienne depuis les réunions préparatoires ouvertes lundi.

Forte de 3.300 soldats fournis par les pays de la Communauté économique des Etats de l'Afrique de l'Ouest (CEDEAO, organisation régionale à laquelle le Mali appartient), la MISMA encore au début de son déploiement est, en plus de l'opération française du nom de « Serval », appuyée par des renforts d'autres pays africains dont le Tchad qui a annoncé l'envoi de 2.000 troupes et le Burundi qui n'a pas indiqué de chiffre.

L'évaluation de 460 millions USD de besoins de financement de cette force inclut le contingent tchadien, a indiqué à Xinhua le directeur du département de la paix et de la sécurité de l'UA, Wane el Ghassim.

Pour la mobilisation de ces ressources, l'UA lance un appel à l'ensemble de la communauté internationale, y compris pour des « contributions symboliques » en faveur de l'« un des membres fondateurs de l'UA dont l'attachement au panafricanisme et aux causes du continent n'a jamais été démenti en un demi-siècle d'indépendance », justifie le commissaire à la paix et la sécurité de l'UA, Lamamra Ramtane.

Samedi déjà à Addis-Abeba, les responsables de la Commission de l'UA e sont réunis avec ceux des Nations Unies pour discuter d'une requête de l'organisation africaine sur ce dossier qui a conduit à l'élaboration concertée, en coordination avec la CEDEAO, les pays du champ et d'autres partenaires, du Concept stratégique sur le règlement des crises au Mali, adopté par le Conseil de sécurité de l'Onu en octobre 2012.

Ce document, rappelle le commissaire Ramtane, « articule une approche globale des différentes mesures à prendre pour hâter le règlement des crises, politique et sécuritaire, que connaît le Mali, et a vocation à structurer l'action du continent et du reste de la communauté internationale en ce qui concerne la sortie de crise au Mali ».

Autorisé par une résolution du Conseil de sécurité de l'Onu du 20 décembre, le déploiement de la MISMA, pour une durée initiale d'un an, prévoit d'être suivi par la formation et la restructuration des forces de défense et de sécurité maliennes, puis la restauration de l'autorité de l'Etat sur l'ensemble du territoire national.

Lors d'un mini-sommet de chefs d'Etat du Conseil de paix et de sécurité (CPS) de l'organisation panafricaine vendredi soir dans la capitale éthiopienne, Lamamra Ramtane a appelé à renouveler l'appel au Conseil de sécurité de l'Onu « pour qu'il autorise sas délai la mise en place d'un module de soutien financé par les contributions mises à recouvrement des Nations Unies, à l'effet d'assurer un financement prévisible, stable, non aléatoire, suffisant et durable à la MISMA ».

Pour le moment l'engagement des Nations Unies sur le Mali est politique, a expliqué à Xinhua Hervé Ladsous, secrétaire général adjoint aux opérations de maintien de la paix. « Il est en appui à la CEDEAO, en appui à l'Union africaine. Et dans le cadre des résolutions du Conseil de sécurité existantes, j'ai envoyé des équipes militaires pour aider l'état-major de la MISMA à se mettre en place », a-t-il précisé.

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