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Le Républicain N° 4548 du 25/1/2013

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Guerre au Mali : Éviter l’impunité, l’amalgame et la vengeance
Publié le lundi 28 janvier 2013  |  Le Républicain


Ousmane
© Autre presse par DR
Ousmane Issoufi Maïga , homme politique et ancien Premier ministre malien
homme politique et ancien Premier ministre malien


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Les responsables du Collectif des ressortissants du nord (Coren) étaient face à la presse le samedi 26 janvier 2013 à la maison de la presse. L’objectif de cette conférence de presse était de livrer une déclaration à l’attention de l’opinion nationale et internationale. Dans cette déclaration, le Coren renouvelle son soutien à l’armée du Mali, ses alliés et dénonce la stigmatisation. C’était en présence de nombreuses personnalités.

Le week-end dernier, la conférence de presse du Coren a pris l’allure d’un meeting. L’on notait la présence du président d’honneur du Coren, Ousmane Issoufi Maïga, ancien premier ministre ; le président du Coren, Malick Alhousseyni ; les honorables Assarid Ag Imbarcawane, Baba Sandi Haïdara ; les anciens ministres, Modibo Kadjoké, Oumar I Touré, Choguel Kokala Maïga, les ministres, Dr Diallo Dédia Mahamane Kattra, Abdourahamane O Touré ; les présidents de la communauté Arabe au Mali, El Oumrani ; de la Cafo, Oumou Touré entre autres. La conférence de presse a débuté et a pris fin par des bénédictions. Une conférence au cours de laquelle une minute de silence fut observée à la mémoire des disparus. « Le Coren a organisé cette rencontre pour livrer une déclaration à l’attention de l’opinion nationale et internationale. Officiellement le Mali est en guerre depuis le 10 janvier 2013. Aujourd’hui le seul message qui vaille est l’union sacrée autour de l’armée malienne et de ses alliés, le message de la solidarité, de la cohésion, de l’entente ». C’est en ces termes que le président d’honneur du Coren, Ousmane Issoufi Maïga, ancien premier ministre a commencé son allocution. Selon lui, ce n’est plus le moment de la vengeance. Dans la déclaration lue par le président du Coren, Malick Alhousseyni, il est clairement spécifié que dès les premières heures de l’invasion, il était dangereux, voire suicidaire, de faire la distinction entre le Mnla, Ansardine, Mujao, Aqmi, Boko Haram car ils sont tous les mêmes. Le Coren renouvelle son soutien à l’armée du Mali, ses alliés et leur formule ses vœux de victoire éclatante contre les terroristes. Le Coren appelle tout le monde à éviter l’amalgame ou la stigmatisation, les règlements de compte contre une ethnie ou une tribu. Le président du Coren, Malick Alhousseyni, exhorte les autorités à donner les informations suffisantes sur le contenu de l’État d’urgence et les restrictions qu’il peut engendrer. Il s’est réjoui de la poursuite de la cour pénale internationale contre les crimes commis au Mali. Le Coren encourage la poursuite des opérations militaires pour une récupération rapide de la totalité du territoire du Mali et la purge à jamais du terrorisme au Mali et dans le monde. Car pour l’instant, il n’y’a plus de place à la négociation. Mais « le Coren demeure conscient que le plus dur reste à venir. Il s’agit de la nécessaire réconciliation entre les populations de ces zones occupées. Nous resterons donc vigilants afin que cette réconciliation ne se fasse sur fond d’impunité », a souligné Malick Alhousseyni. Avant-hier c’était le nord, hier c’était le nord, aujourd’hui c’est le nord, qu’est ce qu’il faut faire pour que demain ça ne soit encore le nord ? En réponse à cette question, Mohamed Ould Fall du Coren a fait savoir qu’il est impératif que les choix du pays soient partagés par le peuple. Quant à la présidente du conseil de cercle de Tessalit, Aïcha Belco Maïga, elle a indiqué sans ambages qu’il faut des dispositions sévères pour arrêter l’impunité faute de quoi la prochaine rébellion sera encore plus grave. Pour Malick Ibrahim, chargé des questions juridiques du Coren, il ne peut pas y avoir d’amalgame car tout le monde se connaît au nord du Mali.
Aguibou Sogodogo

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