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Guerre au Mali contre le terrorisme : Qu’en retenir objectivement ?
Publié le lundi 28 janvier 2013  |  Le Zenith Bale


L’opération
© Autre presse par EMA
L’opération Serval mobilise à présent 2 150 militaires français sur le sol malien.
La montée en puissance de la force se poursuit. Le reste du dispositif français est regroupé sur Bamako où il poursuit sa montée en puissance en vue des prochaines opérations terrestres. L’opération Serval mobilise à présent 2 150 militaires français sur le sol malien. Le dispositif engagé assure des missions de surveillance et de détection afin d’observer la progression des éléments terroristes ; des frappes sur des cibles terroristes identifiées au sol ; la couverture du dispositif qui permet la montée en puissance de la Force à Bamako ; des missions d’évaluation, d’appui et de coordination au sol avec les FAM et, si besoin était, d’assurer la sécurité de nos ressortissants.


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Considéré depuis vingt ans comme une vitrine démocratique en Afrique notamment francophone, il n’a fallu d’un rien du tout pour faire basculer le Mali dans l’incertitude. Menaçant du coup l’existence du pays à travers un putsch ayant précipité le chaos dont nous vivons aujourd’hui. Ancienne colonie française, aujourd’hui pays ami et allié de cette France, c’est cet allié qui l’a sauvé du précipice. Mais, pour combien de temps ?
Il n’est un secret pour personne que la France ne restera pas éternellement au Mali. Elle y est aujourd’hui pour mener une guerre lucide et objective qui du coup a sauvé l’existence de l’Etat et préservé un temps soit peu sa démocratie. Alors, il est imaginable que cette France, pour plus de justice et d’équité, ne fera pas ses bagages sans que notre pays ne soit réellement doté d’Institutions fortes.
Cependant, au rythme où vont les actions militaires, le territoire malien sera recouvré le plus tôt que prévu. De ce fait, la grosse épine de la phase transitoire sera réalisée. Déjà que les autres forces notamment africaines se déploient convenablement sur le terrain. Qui pour assurer «le gardiennage» des territoires récupérés ou stratégiques ; qui pour participer au combat aux côtés des armées françaises et maliennes. Il s’agit alors de quadriller au mieux le territoire national particulièrement toute la quasi-totalité de la bande sahélo-saharienne. C’est-à-dire de Kidal en passant par Gao, Tombouctou, Mopti, Ségou, Koulikoro, Kayes et aussi la capitale Bamako. Donc la quasi-totalité du territoire. Ce qui du coup permettra aux forces en présence, après la guerre, de participer à l’organisation des élections et certainement à la réorganisation et la formation d’une nouvelle Armée malienne. Mais quelle nouvelle Armée ? Avec qui ? Au service de la République ou de revanche ?
Nonobstant, il va falloir asseoir des Institutions très fortes avec une Armée solide véritablement républicaine au service de la Nation rien que la Nation. Pour ce faire, il va s’agir d’abord de réhabiliter les bérets rouges ; ensuite assainir les forces armées et de sécurité. Afin qu’elles se mettent au service du pouvoir en place.
Alors, en toute objectivité, il faut retenir deux faits certainement incontestables de cette guerre au Mali contre les terroristes jihadistes. Primo, la France a intervenu pour sauver son ancienne colonie, stopper l’avancée ou la menace des terroristes sur le monde via le Mali. Secundo, sachant que le Mali est au cœur du dispositif français pour la sauvegarde de ses intérêts dans cette partie de l’Afrique, il fallait intervenir pour bouter les terroristes en profiter pour redorer le blason de ce pays. C’est-à-dire le remettre dans le vrai sens d’un Etat démocratique qui était une référence il y a de cela quelques mois. Car, après la Baule, le coup d’Etat qui est arrivé au Mali lui a permis de mettre de vraies Institutions démocratiques. Les militaires ayant fait le putsch ne s’étant pas accroché au pouvoir. Mais ont organisé les élections et ont remis le pouvoir aux civils.
Donc, sans une injonction particulière, la France se sent aujourd’hui dans l’obligation de redonner espoir à un peuple meurtri, bâillonné qui s’il n’est pas aidé va directement dans l’abîme. Alors, la France DIEU DONNE.
Boubacar DABO

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