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Diango Cissoko le superman de Bamako : Grâce à lui, le déclic est enfin venu de la primature contre les terroristes
Publié le lundi 28 janvier 2013  |  Le Zenith Bale


Audience
© aBamako.com par A S
Audience accordée par le chef de l`Etat au premier ministre
Bamako le 29 décembre 2012 à la présidence.Le président par intérim Dioncounda Traore a reçu en audience le premier ministre Diango Cissoko


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Prévoyant et pragmatique, le Premier ministre Diango Sissoko travaille certes dans l’ombre, mais les résultats sont palpables et salvateurs pour la Nation. Autant à l’interne qu’à l’externe, Diango Sissoko a fait bouger le bateau Mali vers les rives du succès dans la reconquête du Nord et le raffermissement de la démocratie malienne. Tenez-vous bien !
Dans un précédent article, nous avions annoncé que le Premier ministre Diango Sissoko ne dormait plus que d’un seul œil, d’où son périple dans des pays voisins. Mais l’action la plus décisive fut celle menée à l’endroit de l’Algérie. A l’époque, il y avait véritablement du feu en la demeure. L’ennemi s’apprêtait à attaquer le Sud du pays. Mais la contra attaque ne s’est pas faite attendre. Diango était bien sur ses gardes.

En effet, pour contrer les velléités terroristes, Diango avait pris les précautions idoines d’alerter l’Algérie, la France et les Etats-Unis d’Amérique sur l’urgence de leurs rôles respectifs à jouer auprès du Mali dans la lutte contre les terroristes. Méthodique et rigoureux dans sa démarche constante, il a tenu des entrevues avec les différents ambassadeurs de ces pays. Et son message est bien passé comme un timbre à la poste.

En tout cas, de sources bien introduites, l’Ambassadeur de l’Algérie au Mali, qu’il convient ici de saluer à haute et intelligible voix, n’a ménagé aucun effort pour que Diango puisse se faire entendre auprès du Président Abdelaziz Bouteflika. Il a tout planifié afin que Diango puisse mettre les points sur les i à travers sa visite historique en Algérie. Et pour ce dernier, le message était clair : l’Algérie ne doit pas sacrifier les relations séculaires d’amitié et de fraternité entre nos deux pays, et la preuve doit en être faite en mettant en exergue et de façon imminente la position algérienne dans la crise du Nord du Mali. Autant l’Ambassadeur a pris ce message au sérieux, autant le Président Bouteflika a accordé la plus grande considération à l’objectif visé par le Premier ministre malien. Plusieurs sources proches du Président algérien s’accordent à dire que jamais ce dernier n’a répondu avec autant d’honneur et de promptitude aux sollicitudes d’un autre Président à fortiori à celles d’un Premier ministre. Et l’Algérie a joint l’acte à la parole en accordant au Mali son soutien sans faille ni fioriture.

Pour sa part, Diango avait ouvert le couloir français à travers l’Ambassadeur de la France au Mali, comme indiqué ci-dessus, et dont on sait la disponibilité depuis plusieurs mois. Ce dernier également n’a pas manqué de tenir les autorités françaises en état d’alerte. On ne le dit pas assez, à ce niveau c’est surtout Laurent Fabius qui a été auprès de François Hollande le détonateur de la bonne démarche française dans l’appui inestimable de son pays au Mali. Ainsi, lorsque rendait compte au Président par Intérim Dioncounda Traoré, comme tout au long de son séjour en Algérie, le Président François Hollande est resté en communication permanente avec ses homologues pour la confirmation des nouvelles qu’il recevait de la dynamique salutaire en faveur de la lutte contre les terroristes. A propos, l’Algérie comme on le sait, a non seulement affirmé son soutien au Mali pour la guerre contre le terrorisme, contrairement à une prétendue négociation, mais elle a également autorisé le survol de son espace aérien par les avions français. Tout le monde connaît la suite avec la prise d’otages sur le site gazier d’In Amenas et la réaction vigoureuse de l’Algérie.

Enfin en ce qui concerne les Etats-Unis, le pays de l’oncle Sam a également adhéré à l’engagement de Diango à la condition que la France soit partante, ce qui était acquis. Et les jeux étaient ainsi faits.

En définitive, les Maliens doivent être heureux d’avoir un si prévoyant et pragmatique Premier ministre qui n’a d’agenda que sa mission combien exaltante et délicate de conduire un gouvernement de transition en période de guerre et d’incertitudes politiques. Notre reconnaissance doit aller au Président par Intérim qui l’a nommé et savait alors ce qu’il faisait ainsi. Quand Dioncounda disait que le mali n’attendra pas septembre pour la libération du Nord, il savait sans doute ce qu’il disait et sur qui il pouvait compter au plan diplomatique. Et quand il adressait à François Hollande une demande d’intervention, il avait également toutes les cartes en main. Saluons le dynamisme de cette qui gagne.

Mais ce n’est pas tout. Dans notre dernière parution, nous avons souligné le geste politique fort qui a consisté en la ratification de la Charte Africaine de la Démocratie, des Elections et de la Gouvernance, adoptée à Addis-Abela, le 30 janvier 2007, par la 8ème session ordinaire de la Conférence de l’Union Africaine. Là, c’est la cerise sur le gâteau. Comme quoi, le Mali vient de loin avec le gouvernement d’union, le Président de la République par Intérim, l’armée requinquée et les forces amies en symbiose.

La leçon à tirer de cette nouvelle dynamique, c’est que le Mali est dans de bonnes mains et doit poursuivre son combat pour davantage de paix, de sécurité et de liberté en vue d’un développement harmonieux. Pourvu qu’on y croit. Et pourquoi pas?

Mamadou DABO

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